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 I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE]

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Arielle D. Sullivan

Arielle D. Sullivan


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MessageSujet: I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE]   I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE] Icon_minitimeSam 8 Nov - 20:03

    SAMUEL – I miss you, princess…
    ARIELLE – No you don’t… You just miss my presence… Not me.
    SAMUEL – Stop it… I miss you, all of you! Your eyes, your lips, your everything…
    ARIELLE – I’m… I’m sorry, I can’t say the same for you.

    * Imbécile! * Pensa alors sa Majesté en raccrochant le téléphone pendant que son interlocuteur parlait encore. Quel manque de politesse… Mais vous savez, Arielle se fout de la politesse et de la modestie. Samuel ne l’a pas contacté depuis leur rupture, chose qu’Arielle tenait très à cœur et qui lui fait encore du mal. Par contre, elle ne se montre jamais faible devant les autres. Sa réputation prendrait le bord, dans ce cas-là et elle ne se le permet pas. Sa réputation est trop importante pour elle. Debout devant son téléphone, elle le fixe. Le menton tremblotant, les mains humides, les larmes montant à ses yeux indique tous les symptômes d’une fille qui va bientôt se mettre à pleurer dû à un cœur brisé. S’accotant contre le mur, elle se laisse glisser le long de celui-ci jusqu’à temps que ses fesses se colle sur le plancher froid… Plancher qui fait parcourir des frissons le long de ce corps délectable. Déposant ses mains sur son visage angélique, elle se laisser aller par les larmes.. se laisse emporter dans une tristesse qui n’a jamais vraiment été montrée. On a beau être forts, parfois il faut se montrer faible ne serais-ce qu’une petite période de temps. Mais elle, elle ne se le permet pas. De plus, une chance que Momoko n’est pas présente aujourd’hui puisqu’elle aurait vu le beau spectacle que lui aurait montré la Reine. Non, si elle pleure devant quelqu’un, c’est que c’est vraiment le temps de la détrôner. Pourquoi veut-elle à tout prix s’éloigner de lui? De le repousser sans arrêt et de lui répéter qu’elle ne l’aime plus quand, clairement, c’est le contraire! Des photos de lui « empestent » la chambre de notre Reine, comme si elle tient trop au passé et pas assez au présent.

    La matinée et l’après-midi furent très longs. C’est certain que c’est long quand tu es allongé sur le sol entrain de serrer ton polochon le plus fort possible, imaginant sans cesse que c’est ton Roi, ton prince, ton amoureux… Laissant les larmes couler le long de tes joues, en profitant quand il n’y a personne. Non mais elle ne peut rester ainsi! Il faut qu’elle se prenne en main. Pensant à sa journée fouttue, elle regarde la fenêtre de sa chambre, remarquant que malgré ce petit moment de tristesse, la journée s’est annoncée belle au niveau de la météo. Elle déteste rater l’occasion de faire quelque chose lors d’une belle journée. Il ne fait pas assez chaud pour aller se baigner mais assez chaud pour voir quelqu’un qu’elle apprécie vraiment. Une personne avec laquelle elle n’a aucune restriction. Elle se lève péniblement de ce plancher froid et se dirige vers la salle de bain. Après tout, rien ne relaxe des nerfs tendus qu’une bonne douche chaude. Libérant son corps svelte de vêtements et se place sous l’eau chaude qui lui caresse ses membres fragiles. Passant ses mains sur ses cheveux blonds mouillés, elle penche la tête vers l’arrière pour mieux laisser l’eau caresser son corps qui a besoin d’apaisement.

    Après la douche, il faut choisir très minutieusement ses vêtements pour aller voir la personne qu’Arielle désire voir aujourd’hui. Pas qu’elle veut plaire les yeux de cette personne, mais bien pour que ses vêtements soient facilement… retirables. Bon, au premier abord, elle n’avait pas vraiment envie de… ça. Mais avec cette personne, ça finit toujours par une nuit au lit. Il faut aussi tenir en considération la température extérieure… Une jupe n’est pas permise! On va aller avec un pantalon… Un pantalon très serré. Sans oublier le fameux décolleté. On place nos cheveux, on se maquille et nous sommes prêtes à aller affronter… Daisuke. Sortant de son dortoir, elle descend les escaliers avec grâce, digne de royauté. Des salutations par ci, des regards noirs par là… Les filles dans ce centre sont si jalouses! Mais faut avouer qu’Arielle ne laisse pas les garçons indifférents alors c’est normal qu’elle aie un club de filles qui la détestent. Elle ouvre la porte des dortoirs des filles et traverse un long couloir pour se retrouver devant la porte des dortoirs masculins. Passant une main dans ses cheveux blonds, ce seul mouvement crée pratiquement un évanouissement pour plusieurs garçons. Certains tentent leur chance en s’avançant vers elle, la complimentant et tout, mais ça n’affecte pas vraiment Arielle puisqu’elle sait qu’elle est belle, merveilleuse… C’est la meilleure après tout...De plus, que serait Arielle sans son fan-club? Ses humbles fans qu’elle adore tant. Elle n’aurait probablement pas toute cette force et cette assurance. Elle connaît le trajet du dortoir à Daisuke par cœur, le nombre de fois qu’elle y a été, elle doit quand même le savoir! Arrivée devant la porte à Daisuke, elle cogne trois coups… marque une pause… et cogne un autre trois coups. Il fait la même chose quand il vient chez elle… comme un code pour dire à l’autre qui est là. Pour soit 1 – libéré la chambre ou 2 – pour savoir qui cogne à la porte pour être certain. Elle recule légèrement, prend son air plutôt « je-m’en-fout » et il ouvre la porte. Elle le regarde de bas en haut, un sourire amusé aux lèvres.


    ARIELLE – Tu fais quoi ce soir?

    Car oui, le soir allait tomber bientôt. Arielle dit cette phrase en entrant dans le dortoir à Daisuke d’une démarche féline, très féminine. Oui elle entre! Elle n’a pas besoin d’il l’invite à entrer, elle ne se gêne pas pour le faire elle-même. Bref, elle s’assoit sur le divan du salon à Daisuke, attendant patiemment qu’il ferme la porte. Elle le regarde, sa lèvre inférieure légèrement emprisonnée par ses dents blanches, elle enroule une mèche de ses cheveux dorés autour de son index et un sourire malicieux et amusé en même temps orne le coin des lèvres de sa Majesté.
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Daisuke Maeda

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MessageSujet: Re: I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE]   I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE] Icon_minitimeDim 9 Nov - 18:08

    Daisuke sortait de la douche et il avait cru bon d'enfiler des sous-vêtements et un pantalon, rien de plus : il ne comptait pas sortir aujourd'hui. Car oui, s'il sortait, ça ne serait jamais vêtu de la sorte...ou plutôt dévêtu...il aurait encore plus de groupies après lui s'il déambulait torse nu dans les couloirs...Ah la beauté, quel fardeau. Mais revenons à nos moutons, pourquoi un ténébreux dragueur comme lui restait-il sagement cloîtré à sa chambre, étendu sur son lit? Car oui, il était allongé sur le dos, les bras croisés sur sa tête et les jambes repliées, et il fixait le plafond d'un air absent. Comme si soudainement, bouger ou même sourire lui était devenue une tâche beaucoup trop complexe. Que c'était-il donc passé pour déprimer un homme aussi invincible? Ah ça... hier, alors qu'il revenait sagement de la chambre de Kimi, une jolie demoiselle qui avait tout ce qui faut là où il le faut, il avait assez observer pour pouvoir en témoigner, il était tombé nez à nez avec son pire cauchemard.
    Un nom, un seul : Akane Shiroi. Et oui, il avait revu, après six mois d'absence, la fille qui avait fait bousculé sa vie. Rappellons un peu les faits, cette dite Akane l'avait rendu raide dingue de quelqu'un pour la première et la seule fois de son existence, elle avait volé son coeur et lui avait rendu une partie d'humanité, pour finalement l'humilier et le tromper... Lui, impulsif? Non, seulement avec elle, c'était d'ailleurs purement pas amour qu'il l'avait frappé limite à mort. Bon c'était un peu extrème, mais il procédait avec cette garce exactement comme avec un oiseau auquel on coupe les ailes pour l'empêcher de s'envoler loin de nous. Il était impulsif voir obsédé lorsqu'on parlait de la jolie niponne mais ça, ça échappait à tous les psychiatres qui jugeaient son comportement déplacé et qui voulaient remédié à sa violence, prétexant qu'il était colérique. Et puis quoi encore, il ne frappait jamais personne, il n'avait même jamais réellement blessé quelqu'un : oh il savait se battre, il pouvait même défigurer un mec sans grand problème, mais il n'aimait pas se salir les mains, ainsi, il utilisait son empire pour lui rendre la vie misérable... C'était le cas de trop d'hommes qui avaient tournés autour de son Akane. Hmm, encore heureux qu'il n'ait jamais su qui l'avait mise enceinte, il aurait pu le tuer... le torturer et le tuer. Bref, allongé sur son lit, ce sont les traits d'Akane qu'il revoyait, son odeur qu'il se remémorait, ses cheveux sombres et la facilité qu'il aurait eu à l'emprisonner à jamais.
    Daisuke n'entendait rien, il ne voyait pas le temps passé et d'ailleurs, il ne voulait pas être dérangé pendant qu'il se remémorait ce visage si cher à son coeur. C'était sa faute aussi, à Akane, pour s'être éloignée de lui, si elle était restée, il n'aurait jamais eu besoin de la blesser... Soudainement, on cogna trois petits coups à sa porte. Fronçant les sourcils, il ne bougea pas jusqu'à ce que le manège recommence. Dans un état comme le sien, il acceptait d'être troublé dans ses pensées par trois personne, enfin non, deux, Akane ne viendrait pas il ne le savait que trop bien, il ne restait plus que deux personnes dont il pouvait accepté l'intrusion. L'une d'elle était Shota, son meilleur ami et son confident, son "prince", celui à qui il confiait la moindre de ses pensées... L'autre.... Se levant lentement et péniblement, sans réfléchir à la horde de fangirls qui pourraient tenter de défoncer sa porte si elles le voyaient torse nu, il posa sa main sur la poignée et ouvrit pour tomber nez à nez avec l'autre priviliégiée : Arielle D. Sullivan. Sans qu'il ait dit un mot, la jolie blonde pénétra dans son espace et il referma la porte derrière elle. L'endroit était petit mais il avait ouvert les lumières pour s'éclairer : il n'y avait que deux lit et un minuscule coin "Divans une place et télévision". Il partageait son espace avec un spécimen d'ailleurs, il ne l'avait que croisé et il ne l'aimait pas particulièrement, le genre de type auquel il aurait avec joie refait le portrait ... Mais il devait se retenir, c'était quand même son compagnon de chambre et il n'était pratiquement jamais là, autant serrer les dents, être hypocrite et lui sourire... Ses pensées retournèrent à Arielle....Il était déprimé et boulversé, mais pas au point de ne pas pouvoir apprécier la démarche féline et féminine de la sublime américaine. Il la vit s'assoir sur un petit canapé qui trainait dans sa chambre, rien de plus, ce n'était pas très grand. Une fois la porte refermée, il s’approcha d’elle et s’assit sur l’acoudoir du fauteuil avant de poser son regard sur la blondinette.
    Arielle : Tu fais quoi ce soir?
    Daisuke : Je passe la soiré avec ma Reine.
    Il n’y avait qu’elle qu’il appellait sa Reine, il n’y avait qu’elle qui méritait ce titre si honnorifique, parce qu’en bout de ligne, il n’y avait qu’à cette peste si différente des autres qu’il s’était attaché. D’ordinaire, ses histoires d’un soir, il se fichait de leur nom, il se fichait de leur voix et il était parti avant qu’elles ne réalisent qu’elles avaient été utilisées par le grand Daisuke Maede. Elle, c’était différent. Il y avait eu une fois, juste après sa rupture avec Akane. Il était au plus bas et elle aussi, également. Elle lui ressemblait tellement avec ses airs fiers, avec ses sourires, avec ces complots qu’il ne pu qu’apprécier chez cette fille son propre reflet…. Alors ça c’était enchainé, ils parlaient au moins autant qu’ils partageaient leur lit, et lorsque cela arrivait, ils se permettaient d’être faible, elle ne se catégorisait de rien, même lorsque dans un moment d’égarement il l’appellait Akane…elle faisait de même, parfois donc, le ténébreux se faisait appelé Samuel quand il lui faisait perdre la tête… qu’importe. Elle était précieuse à ses yeux… Quelque chose attira l’attention du ténébreux et posa son regard sombre sur le visage de l’occidentale. Elle avait l’air souriante, moqueuse, même mais il voyait bien dans son regard qu’elle semblait plutôt triste.
    N’allez pas lui demander comment il le savait, il le savait. Avec une tendresse jusque là inconnue pour quiconque, il posa sa main sur la joue si pâle de la bondinette et il la caressa du bout des doigts un long moment en cherchant dans ses perles claires la réponse à sa question silencieuse : qu’est-ce qui avait mis son adorée dans un tel état? Normalement, les problèmes des autres, il s’en fichait, il les jugeaient même stupides pour en avoir, lui seul avait la possibilité et le droit d’être au plus bas, lui seul pouvait souffrir et être faible…Égoïste? Oui, mais il aimait se montrer fort et jamais il ne laissait parraître ses faiblesses, pourquoi les autres auraient-ils le droit de le faire? Oh mais elle, c’était différent, si elle avait pleuré, si elle avait eu besoin de parler , de son épaule ou d’une étreinte, il lui aurait tout donné. Elle, elle avait le droit d’exiger tout ce qu’elle voulait, il lui accorderait, elle, c’était une petite lumière dans son univers et elle lui était plus chère que quiconque. Il caressait donc sa joue avec une tendresse qu’on ne lui connait pas, son autre main glissait sur la taille de la demoiselle alors qu’il se penchait un peu plus vers elle.Son visage était à quelques centimètres de celui de sa petite blondinette, tellement près qu’elle pouvait sentir son souffle sur ses lèvres. D’ailleurs, l’instant d’après, il posait un baisé sur ses lèvres comme pour la rassurer, ou la saluer, il ne savait plus…Il savait seulement qu’elle ne s’en formaliserait pas, ce n’était pas le premier. En se reculant doucement, il la souleva dans ses bras,elle si légère, si belle et il prit place sur le fauteil en la posant sur ses cuisse. Ses mains entourèrent alors sa taille et il la serra près de lui , très près, si bien qu’elle était toute collée sur son torse on ne peu plus parfait. Lui aussi avait besoin de réconfort, et en enfouissant sa tête dans la masse de cheveux blonds qui ornaient la tête de la jolie jeune fille, il ne pu que le retrouver. Elle était belle, son Arielle, son petit ange, sa peste, sa garce, mais il ne lui montrait de la tendresse que par ses gestes, comme avec tout le monde, ses mots étaient froids et distants, il n’était pas doué pour parler …
    Daisuke : … Tu veux que je lui casses quoi aujourd’hui … À ce mec qui te fait perdre le sourire…. Avec cette tête c’est à se demander si tu m’attires toujours.
    Oh mais il savait, il savait que Samuel avait brisé son cœur, il savait qu’elle ne se mettait dans de tels états, même bien refoulés, que pour lui … il savait qu’elle lui répondrait avec le même ton froid et qu’ils seraient les seuls à comprendre toute l’affection que leurs insultes exprimaient. Ses doigts se mirent à tortiller des mèches blondes alors qu’il profitait de l’agréable chance qu’il avait : il pouvait la serrer contre lui, cette garce qui n’acceptait personne, elle était aussi douce qu’un chaton entre ses mains expertes.


Dernière édition par Daisuke Maeda le Mar 18 Nov - 22:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE]   I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE] Icon_minitimeJeu 13 Nov - 20:55

    Il avait Akane, et elle avait Samuel. Samuel… Ce petit con qui n’arrête pas de lui faire mal. Non mas elle n’a jamais pensé qu’être en amour serait quelque chose de douloureux. Bon… C’est vrai qu’elle a tombé amoureuse une seule fois et que c’était avec Samuel. Par contre, serait-elle réellement en amour avec Samuel? Enfin, l’est-elle encore? Car de la façon dont elle le traite, ça n’a pas tout à fait l’air le cas. C’est son bouche-trou… Son connard. L’être qu’elle hait autant qu’elle hait les autres par contre, elle retrouve toujours moyen de verser ses larmes pour ce petit truand. Truand dans la mesure où cherche toujours pitié chez la Blondinette et elle en a ras le bol. Alors expliquez-moi pourquoi elle se sent si attaché à cet être exécrable? Elle n’arrive jamais à bien expliquer ses sentiments envers ce jeune homme. Elle ne cesse de dire que c’est l’être le plus imbécile de la terre, qu’elle n’a aucun intérêt envers lui et qu’il est détestable… Mais jamais est-ce qu’elle n’osera dire les trois mots qui fendent le cœur… Jamais lui dira-t-elle « Je te hais » puisque, au fond d’elle, ce n’est pas la haine qui fait brûler cette flamme dans son cœur. Une flamme qui a su être attisée par deux personnes, deux personnes uniques. Le premier, étant Samuel, le petit ingrats auquel Arielle est entièrement possessive. Même si elle habite à l’autre bout de la terre, elle a plusieurs filles qui observent chaque mouvement que fait Samuel pour la garder au courant. S’il fréquente d’autres filles, s’il fait ci, s’il fait ça.. Arielle le saura. Mais dernièrement, elle a refusé contact avec Samuel sauf ce matin… La seconde personne qui a su attiser le cœur à Arielle D. Sullivan se trouve à être la personne qui la ressemble le plus.

    Trois petits coups. Pause. Trois petits coups. Pourquoi va-t-elle rendre visite à lui?! Comme si elle n’a pas mieux à faire! Mais elle en avait envie. Il ne faut pas lui en vouloir pour demander de l’affection à celui qui a su si bien lui en procurer, quand même. Celui qui a su lui faire du bien là où il fallait. Elle regarde le visage de celui qui a su attiser le feu en elle et elle lui sourit. Daisuke. Dès qu’il ouvre la porte, elle savait qu’il pensait à elle. Cette Akane. Cette fille qui occupe les pensées à Daisuke chaque minute de chaque heure. Cette fille qu’il aime si passionnément mais sans se l’avouer. Arielle se trouve jalouse… Jalouse d’une fille qu’elle ne connaît pas mais que clairement elle déteste puisqu’elle lui vole son Daisuke. Bon… « son ». C’est un peu excessif mais elle se sent ainsi. Clairement il se sent pareil puisque dès qu’il ouvre la porte, il remarque la tristesse dans les yeux de la Reine même si celle-ci cache sa douleur par un sourire mesquin. Il est le seul à comprendre la douleur derrière ce sourire et elle est la seule à le lire tel un livre ouvert. Le grand et majestueux Daisuke Maeda est transparent devant sa majesté Arielle. Entrée d’une démarche plutôt invitante, elle s’assoit sur le canapé, plutôt serré mais bon, et regarde Daisuke de haut en bas. Pas parce qu’elle n’a pas la tête à rigoler qu’elle ne peut apprécier la belle vue qui se trouve devant elle! Le torse nu de son Roi lui remontait le moral et sans doute que le décolleté de sa Reine remontait le moral à Daisuke également. Elle lui demande ce qu’il fait ce soir et la phrase qu’il prononce affiche un sourire satisfait aux lèvres de sa Majesté.


    DAISUKE – Je passe la soirée avec ma Reine.

    Elle hoche positivement la tête puis continue à fixer ses magnifiques yeux noirs. Elle s’y perd dans la noirceur, plonge dans un univers où le ciel noir est balayé d’étoiles. Comme le ciel à minuit au mois de mai. Arielle savait qu’elle était la seule qu’il surnommait sa Reine et, en toute franchise, elle n’accepterait pas qu’il en surnomme un autre de la sorte… Tout simplement car elle l’est. Elle sait qu’elle est majestueuse, honorée et parfaite, pourquoi en dire autant sur une autre! Ce serait un pur mensonge et Sullivan déteste les menteries. De plus, Daisuke est le seul qu’Arielle surnomme « mon Roi », rendant les autres fous de jalousie et de rage puisque les garçons du centre veulent ce surnom mais sans succès. Il n’y a que lui qu’Arielle rappelle et va voir après une soirée passée à deux. Les autres, elle connaît même pas leur nom et s’en fiche royalement. Tant qu’ils peuvent la satisfaire. Plutôt garce, non? Mais elle s’en fiche de ce que les gens disent d’elle, les gens sont le peu de ses problèmes. Faisons un petit saut dans le temps lorsqu’Arielle était la petite nouvelle. Elle s’ennuyait de Samuel, se sentait tellement au plus bas d’elle-même… Elle avait besoin de quelqu’un… Dans un bar, elle rencontre un jeune homme qui, mis appart sa nationalité, il lui ressemblait tellement. C’est comme regarder dans un miroir. Elle voit devant elle un portrait tracé d’elle-même. Ses airs hautains, ses paroles narcissiques, son regard envoûtant. Ce qui, à priori, attire Arielle chez lui ce sont ses manières d’agir qui sont exactement comme les siennes… Elle était tombée sous le charme d’une version masculine d’elle-même. Beaucoup trop fiers pour démontré de la faiblesse, ils se laissent aller par l’émotion lorsqu’ils partagent le même lit lors d’une soirée arrosée… Ou pas. Tout simplement pour trouver réconfort. Il était sa perle très rare. Son diamant parmi un océan roches ternes. Et quand il se permettait de lui murmurer à l’oreille des mots si doux, accompagné d’un nom si jalousé, la blondinette faisait de même par rancune. Mais qu’importe… Il restera son diamant, peu importe qu’elle nom il lui murmure à l’oreille. Même si ça déchire la poupée, elle restait forte et ne disait rien. À quoi bon quand celui avec lequel tu fais l’amour imagine que tu es une autre? Revenons au présent. Il avait raison, derrière ce sourire moqueur se cache une tristesse infinie, une tristesse que seul le ténébreux Roi peut comprendre.

    Avec délicatesse, il caresse la joue de la Reine, celle-ci fermant les yeux à ce contact apaisant. Elle tourne la tête vers cette main et y dépose ses lèvres soyeuses, un baiser. Ouvrant les yeux, elle fixe la peste qu’est Daisuke Maeda droit dans ses perles noires et se sent… fondre. Il a le don de la rendre molle. Il cherche une réponse à sa question et en trouve une : Samuel. Elle dépose sa main froide, mais douce, sur celle à Daisuke et entremêle ses doigts dans les sien pour le peu de temps qu’il reste assis sur le manche du canapé. Elle regarde leurs doigts et puis pousse un soupire, ce sourire mesquin et moqueur de tout à l’heure disparaît et laisse place à un air infiniment sérieux au visage de la Reine. Autant qu’elle soit la lumière dans son univers, il est la couleur dans son monde noir et blanc. Il est la réalité dans son monde fictif. Il a une place dans son cœur que nul autre a été privilégie d’avoir et si un cheveux se déplace sur la magnifique tête du roi, elle le vengera jusqu’à mort. Protectrice? Seulement avec les gens qu’elle aime. Il approche son visage de celui à la blondinette et elle savait ce qu’il venait chercher. Elle le savait puisqu’elle en brûlait d’envie. Un baisé si délicat… Une délicatesse et une tendresse que plusieurs n’ont pas le droit de recevoir d’elle, sauf Daisuke. Elle y faisait attention comme une perle précieuse. Un baisé savouré qu’elle rend et recule sa tête alors qu’il la soulève et la dépose délicatement sur ses cuisses. Elle se laisse prendre par lui et dépose sa tête sur le torse de Dai’, entendant chaque battement de son cœur. Une main sur son torse, l’autre sur son bras, elle écoute attentivement. Son Daisuke… son connard, son traître, son ange à elle seule…


    DAISUKE - … Tu veux que je lui casses quoi aujourd’hui … À ce mec qui te fait perdre le sourire…. Avec cette tête c’est à se demander si tu m’attires toujours.
    ARIELLE – Pfff, tu devrais faire attention à ce que tu dis, Maeda car ce regard dépressif qui te suit depuis des mois n’est pas ce qui m’excite le plus, tu sauras…

    Elle soupire et roule les yeux.

    ARIELLE – Tu sais ce que j’ai, Daisuke… Et moi je sais ce qui cause cet air dépressif. Mais tu es là… Et je suis ici… Avec toi j’oublis ce con.

    Son odeur… Elle y rêve la nuit. Elle a envie que son odeur s’empreigne sur elle et qu’elle ne s’efface jamais. Elle sait que même si elle lui parle d’un ton froid et accusateur, il sait l’affection qu’elle porte pour lui est immense et incroyablement sincère. Caressant le torse du bout des doigts, c’est comme une affection cachée qu’elle lui montre, se réservant quand même un peu. Douce comme un chaton…
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Daisuke Maeda

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MessageSujet: Re: I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE]   I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE] Icon_minitimeVen 14 Nov - 19:46

    Il n'aurait laissé entré personne d'autre, il n'aurait pas voulu que derrière cette porte, la personne qu'il allait trouver, soit quelqu'un d'autre qu'Arielle. Pourquoi? Tout simplement parce qu'elle était sa copie, que parce que se retrouver faible face à elle, ça n'avait aucune importance. Elle connaissait le pire chez lui, elle l'avait vu dans des situations pas possible et elle était toujours là ...Il y avait des milliards d'âmes sur terre mais pour lui, il lui suffisait d'une seule pour que son monde soit un peu plus lumineux : sa sirène blonde. Elle n'était pourtant ni charmante, ni même mignonne : ceci dans le sens où elle avait un caractère pratiquement impossible à tolérer, qu'elle crachait ses paroles comme un poison et qu'elle envoutait n'importe qui. Fréquenter une telle femme s'apparentait dangeureusement à danser avec la mort... Daisuke adorait cela. Pour quelle raison? Tout simplement parce qu'elle était exactement comme lui, elle ne pouvait rien lui cacher, si il anticipait sa propre réaction devant une situation, il pouvait assurer, sans jamais avoir tord, comment allait réagir sa furie aux cheveux d'or. Il n'avait pas non plus besoin de la laisser entrer, ils n'avaient aucune barrière entre eux, elle ne demandait pas, il ne demandait pas et en bout de ligne, ils savaient très bien où se situait le ligne à ne pas dépasser. Une fois la demoiselle entrée dans son sanctuaire, il referma la porte, ni vu ni connu. Le monde aurait pu s'écrouler, ici, dans cette pièce close avec son Arielle, il ne craignait plus rien.

    Elle avait l'air moqueur et méprisante comme à son habitude mais en la voyant marcher vers le fauteuil, pas un geste ne lui échappa : elle était triste, sa reine. Une telle douleur psychologique ne pouvait être du qu'à une personne, qu'à un homme : Samuel. Il le savait, il n'en doutait même plus. Il n'y avait que ce salaud pour faire couler sur la peau parfaite de sa si chère Arielle des larmes...Il n'y avait eu que cet homme pour lui ravir le coeur de Miss Sullivan. Lui, jaloux? Hmm c'était plus compliqué que cela. Il aimait Akane à un point inimaginable, vraiment, et ce, même avant de rencontrer Arielle... et même lorsqu'il partageait son lit avec la blondinette, il ne pouvait s'enlever la nipponne de la tête... Et elle? Elle, elle était tombée amoureuse d'un américain, d'un Samuel, et quelque part, cette simple affection qu'elle pouvait porter à un autre faisait monter une sourde jalousie dans l'esprit du ténébreux. Ah Daisuke... il faudrait apprendre à partager, tu n'as plus deux ans... Mais non, il voulait Arielle à lui seul sans pour autant accepter de lui appartenir. Jamais, plus jamais il ne voulait s'attacher amoureusement à quelqu'un, plus jamais il ne voulait être triste pour cela, il valait mieux que tous ces sentiments négatifs que l'amour apporte....Mais parfois, il était jaloux de cet homme qui lui avait enlevé "sa" sirène. De celui dont elle murmurait le nom au milieu de l'extase... de celui qu'elle imaginait... il se demandait souvent si elle ne le faisait pas exiprès... un tel comportement, découlé principalement du sien qui parlait d'Akane, le poussait à carrément l'appeller "Aka-chan" par moment....juste pour la faire fâcher, juste pour voir son beau visage prendre une expression furieuse...juste pour certifier qu'elle pensait un peu à lui...

    Daisuke : Tu as l'air misérable Arielle. Serais-tu réellement assez bête pour avoir pleurer, une fois de plus, pour un crétin incapable de t'offrir ce que tu mérites... tu sais aussi bien que moi qu'aucun homme ne sera jamais assez bien pour toi...

    *Aucun autre que moi*, c'était complètement égocentrique de penser une telle chose. Jamais il ne serait avec Arielle, jamais il ne serait avec une autre femme exclusivement. Akane avait eu cette chance et elle avait piétiné le peu de confiance qu'il pouvait encore avoir pour l'humanité. Non, jamais plus il n'accorderait son coeur... Alors pourquoi la torturer, pourquoi rappeller à cette femme qui était son joyau, son rubis scintillant parmis des pierres ternes...pourquoi se moquer d'elle et la démolir un peu plus? Ah mais ça... tout simplement parce qu'il était jaloux qu'elle pleure pour un autre que lui... Il prit place sur le fauteuil en l'attirant contre lui et se proposa d'une voix douce, de la débarasser de celui qui la peinait tant...C'était une belle intention seulement, il s'adressait à une vipère, elle lui avait rapidement rendu son commentaire acerbe. Mais il savait, mieux que quiconque, que toute cette haine à son égard n'était qu'apparence, il savait qu'elle lui faisait entièrement confiance, il n'y avait qu'à voir la façon dont elle s'abandonnait à lui...Il sourit, un sourire énigmatique et amusé alors que ses doigts glissaient doucement cette épaisse crinière blonde qui l'envoutait.

    Arielle : Pfff, tu devrais faire attention à ce que tu dis, Maeda car ce regard dépressif qui te suit depuis des mois n’est pas ce qui m’excite le plus, tu sauras…

    Daisuke : Encore heureux... depuis que j'ai cet air dépressif, tu tentes toujours d'abuser de moi.. imagine que je t'excite encore plus ...

    Hmm, oui il était totalement et complètement ventard, un égocentrique fini. Il l'attirait dans ses bras sans savoir lequel des deux était le plus réconforté par cette étreinte. Il sentait les doigts de la jolie Sullivan caresser son torse et un sourire apparaissait sur ses lèvres. Doucement, il se pencha vers elle pour poser un baiser sur son épaule, sur son cou, il la serrait un peu plus contre lui. Aucune peluche n'aurait pu le réconforter plus que celle-ci, la sienne. Mais elle parlait trop, parfois. Elle disait arriver à oublier Samuel avec lui... parce qu'il était là... il aurait vraiment aimé que ça soit la réalité, il aurait aimé pouvoir oublier Akane mais hélas, c'était impossible, cette brunette avait laissé une plaie béante sur son coeur. Serrant un peu plus la blonde contre son torse, qui était nu rappellons le mesdames, il lui répondit d'une voix un peu secouée par la colère...Et oui, il était jaloux que quelque d'autre ait brisé le jouet...cette fille, ce jouet auquel il faisait si attention...Raah crétin, avoue le que tu tiens à elle...
    Daisuke : C'est plutôt navrant que je ne serve qu'à "oublier ce con" ... remarque, tu es assez naïve pour le croire, remet toi donc avec que je ne perdes pas mon temps à m'occuper d'une dépressive... t'es pas endurable...
    *Non sombre crétin, ce que tu voulais dire, ou plutôt la traduction c'est : je ne veux pas que tu l'oublis pour un moment, je veux que tu l'oublis à jamais pourne plus penser qu'à moi, moi et moi seul, tu sais le beau mec devant toi?!?!* Ah mais quand ses paroles reflèterons sa pensée...côté gentillesse, les cochons pourront voler.


Dernière édition par Daisuke Maeda le Mar 18 Nov - 22:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE]   I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE] Icon_minitimeDim 16 Nov - 23:22

    Elle n’aurait probablement pas laissé personne entrer chez elle non plus, si elle était dans le même état moral que Daisuke. Par contre, comme lui, elle n’aurait accepter personne d’autre que lui devant sa porte entrain de cogner ces trois coups. Ce n’est qu’en le voyant aussi bas qu’elle que la sirène se réjouit. Tant mieux, elle n’est pas la seule à se sentir misérable. Elle prend plaisir à voir les gens avoir mal, souffrir, pleurer les larmes de leur corps… Elle les regarde avec satisfaction et moquerie et elle rit. Elle rit à s’en briser les côtes, elle rit à en pleurer, découvrant que pour une fois dans le monde elle n’est pas celle qui va mal. Par contre, avec Daisuke c’est différent. Elle bougerait la lune pour qu’il soit heureux, défierai les tempêtes pour que Daisuke retrouve son sourire qu’elle aime tant. Un sourire parfois trop provoquant mais elle l’aime ce sourire. C’est le même sourire qu’elle fait, elle aussi. Enfin, ce n’est pas totalement vrai que quand elle voit Daisuke aussi bas qu’elle, elle se sent heureuse. Oui, en quelque sorte ça la réjouit, elle ne va pas lui mentir en pleine face. Par contre, elle se sent impuissante face à sa mélancolie qu’elle perd cette satisfaction, ce bonheur qu’elle a retrouvé dans ses yeux ténébreux et ce regard attristé. Entrant sans même lui demander, elle se fait comme chez elle et s’assoit librement sur le divan. Pourquoi avec des limites? C’est pas comme si Dai’ était son petit ami! Et même là, elle ne pense même pas instaurer des limites. Bon, c’est certain qu’il y en aura mais bon, le but n’est pas là! Elle n’a pas à se sentir gênée avec lui puisqu’elle a tout partagé avec son Daisuke. Ses émotions, ses douleurs, ses secrets… Sans oublier son lit. En ce moment, près de lui, elle ne voit plus aucune utilité de se sentir mélancolique… Étrangement, elle se sent soulagée et en entière sécurité dans les bras de celui qu’elle surnomme amèrement son autre.

    Jamais elle ne lui avouera qu’il a raison. Elle était triste, oui… C’est vrai. Lui dirait-elle directement qu’il a raison? Jamais. Ça crée des dommages au niveau de son orgueil et elle ne peut se le permettre. Et lui, dès qu’il a ouvert la porte pour la laisser entrer chez lui, il avait cet air triste au visage même s ‘il essayait de combattre cette tristesse. De toute façon, Arielle le sait. Elle sait tout de lui, ce n’est pas compliqué! Elle sait que la source même de cette tristesse est une japonaise du nom d’Akane. Elle savait aussi qu’elle était la source de son bonheur. Ce n’est qu’elle qui joue avec l’humeur de notre Roi, croyez-le ou non et même s’il refuse de le dire, c’est flagrant. Après toute ces nuits debout à parler d’Akane avec elle, la sirène serait-elle jalouse de cette japonaise qui a volé complètement le cœur de son Roi? Serait-elle prise du monstre vert à l’idée qu’il porte une affection hors du commun à une autre qu’elle? Comme Daisuke, c’est plus complexe que de la simple jalousie. Oui, Arielle est jalouse… Mais elle est tout simplement jalouse du fait qu’elle n’est pas la seule à Daisuke dans la mesure où son cœur est prisonnier d’une femme qui le lui a brisé quelques mois auparavant. Même si elle aime encore Samuel de tout son être, même si elle rêve à lui, il y a des nuits que ses rêves sont occupés par le ténébreux Roi. Il y a des jours où ses pensées sont occupées par lui mais sans pour autant en être follement amoureuse. Rarement sont les fois où elle murmurait le nom de Samuel sincèrement. Elle voudrait tant crier le nom à Daisuke mais n’en trouve pas la force lorsqu’il la caresse en s’imaginant la brunette du nom d’Akane. Parfois, elle se demande également s’il ne fait pas exprès de la rendre furieuse après lui en la surnommant des noms propre à sa Akane.


    DAISUKE - Tu as l'air misérable Arielle. Serais-tu réellement assez bête pour avoir pleurer, une fois de plus, pour un crétin incapable de t'offrir ce que tu mérites... tu sais aussi bien que moi qu'aucun homme ne sera jamais assez bien pour toi...
    ARIELLE – Et qu’est-ce que je mérites, alors? , le silence prend place alors. Ses yeux éternellement bleus océaniques fixent les yeux noirs de son interlocuteurs. Ses fins sourcils se froncent adorablement alors qu’un air plutôt vexé anime son joli minois., Et toi tu le sais très bien qu’aucune femme ne sera jamais assez bien pour toi non plus, Maeda.

    Serais-ce utile qu’elle brûlait d’envie de lui dire « Aucune autre que moi » ? Non, car c’est clairement ce qu’elle pensait mais jamais est-ce qu’elle n’aura l’orgueil de lui dire. Oui, c’était égocentrique de penser ainsi! Par contre, Arielle s’en fout tellement de l’égoïsme… il était à elle. Elle ne connaît pas la signification du mot « partager », malheureusement… Mais elle doit le faire. Face à Akane, elle ne tient aucune chance comme lui et Samuel. Cette torture qu’elle éprouve à chaque fois qu’il lui démontre qu’elle est la femme la plus belle, la plus importante à ses yeux ne lui fait plus de mal comme avant… Puisque ses mots sont dit pour une autre, pas pour la Reine aux cheveux blonds. Ce sentiment de torture est remplacé par un sentiment d’indifférence. Même qu’elle ne lui rend pratiquement jamais les compliments tout simplement qu’elle trouve que c’en est même pas utile puisqu’il sait que tout ce qui est gentil qui sort des lèvres de la blondinette ne s’adresse pas à lui mais à un homme qui habite à des kilomètres plus loin. Par contre, on ne dit pas que c’est TOUJOURS parce que Daisuke imagine Akane qu’il dit toutes ces merveilleuses chose et de même pour Arielle. Parfois c’est vraiment envers eux. Fixant son torse, se perdant dans ses pensées, elle écoute ce qu’il lui dit. Un sourire des plus amusé se dessine à ses fines lèvres rosées mais sans plus. Elle ne répond même pas à ce qu’il lui dit… C’est simplement ce qu’elle dit par la suite qui la choqua. Enfin, c’est plutôt la réponse à Daisuke qui choque Arielle. Alors comme ça, Daisuke pense qu’il sert à oublier Samuel? Bon, un peu! Mais pas complètement. Elle recule sa tête blonde et le regarde droit dans les yeux, terriblement choquée. Elle recule, descend de ses cuisses puis hoche négativement la tête en riant. Ce rire qui énerve tant de gens. Un rire moqueur, un rire noir, un rire complètement dédaigneux. Elle croise les bras et regarde Daisuke avec dégoût. Pauvre petit remplacement…

    DAISUKE - C'est plutôt navrant que je ne serve qu'à "oublier ce con" ... remarque, tu es assez naïve pour le croire, remet toi donc avec que je ne perdes pas mon temps à m'occuper d'une dépressive... t'es pas endurable...
    ARIELLE – Tu sais que tu es dégueulasse? Oui, Daisuke. Je t’utilise pour oublier Samuel… mais ne vient pas me dire que tu ne fais pas pareil, espèce de crétin! Moi je ne me remettrai jamais avec Samuel parce que…

    * Parce que je ne serai plus avec toi… DIS-LE! Allez!! *

    ARIELLE – Parce que c’est ainsi! Et toi, au lieu de baver sur les photos d’Akane, va donc la rejoindre une fois pour toutes! Va donc faire ce que tu veux, pour une fois!

    Son regard s’embrouillait légèrement. Pleurer devant Daisuke? PLUTÔT MOURIR. Elle se ressaisît, croise les bras et le regarde avec mépris. Inutile de dire que ce mépris n’était pas sincère. Se détestant en ce moment, elle tourne les talons et se place devant la fenêtre pour décompresser… Arielle, quand est-ce que tu vas cesser de te torturer? Pauvre poupée fragile…
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Daisuke Maeda

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MessageSujet: Re: I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE]   I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE] Icon_minitimeMar 18 Nov - 23:54

    Elle était là, sur ses genoux, assise sur lui, tellement près qu’en inclinant la tête, il pouvait apprécier l’odeur douce et sucrée de ses longs cheveux blonds. Le japonais n’avait jamais particulièrement apprécié les étrangères, il les trouvait trop grande, trop bâtie et trop étrange pour que réellement, elles éveillent chez lui la moindre attirance. Mais avec Sullivan-chan, c’était une toute autre histoire. Elle l’avait envoutée si on peut dire ça ainsi. Il était encore en amour par-dessus la tête avec Akane mais, toutefois, elle avait su éveiller en lui un petit sentiment. Quoi? Il n’avait jamais tenté à chercher ni même à lui avouer. Le fait qu’une jalousie énorme s’empare de lui lorsqu’il la savait avec un autre, qu’une rage sans nom le secoue lorsqu’elle l’appelait Samuel, tout ça, il préférait l’endurer, il préférait vivre avec. Il préférait la laisser libre, la laisser errer, la laisser se blesser plutôt que de l’avoir. Pourquoi un tel comportement, c’était quand même Daisuke Maeda, s’il la voulait, il l’aurait, non ? Et bien croyez le ou non, mais dans la tête du séduisant ténébreux, il y avait cette crainte inavouée, cette peur quasi panique de la blesser, de la perdre… Il savait très bien qu’Arielle, s’il l’attrapait dans ses filets, il ne voudrait plus jamais la laisser partir. Il était ainsi avec ses jouets, quand il se donnait du mal pour obtenir quelque chose, il désirait en jouir jusqu’au jour où il pourrait remplacer la chose en question. Il n’était qu’on gamin égoïste, en somme.

    Mais alors, qu’il l’utilise et ça serait fait non? Il l’aurait fait, réellement, avant de se retrouver ici, il n’aurait pas hésité à charmer la jolie blondinette qui lui était tellement chère…maintenant, non. Il la connaissait trop bien pour savoir qu’elle ne pourrait pas se contenter de lui, que ses pensées iraient toujours vers un autre…Et que ça le mettrait hors de lui. En refoulant, ainsi, il n’était pas dangereux. Mais dès le moment où elle aurait accepté d’être sa chose, il ne pourrait plus rien faire. Il en voudrait toujours plus, il la voudrait toute entière et il l’emprisonnerait pour ne plus jamais la perdre, ni la laisser partir. Il voulait qu’elle soit à lui, entièrement, il voulait son âme et savait pertinemment qu’il ne pourrait jamais l’avoir. Et s’il s’imaginait, lever la main sur Arielle, s’il se voyait la battre, démolir son visage si parfait… ça ne l’amusait pas du tout. Il se refusait à blesser celle qui était son petit rayon de soleil. En refoulant se genre de pensées troublées sous un sourire méprisant et assuré, il caressait distraitement ses bras si fins du bout des doigts. Il avait toujours apprécié cette peau, ce contact tellement rassurant, flatter un animal n’aurait pas été plus agréable…

    Daisuke était sans doute le pire tortionnaire qu’une jeune femme comme Arielle pouvait avoir à ses côtés. Mais au moins, il ne faisait pas ça pour la blesser, volontairement. Si quelqu’un avait pu comprendre ses réactions, il aurait été perçu comme le jeune homme le plus romantique du monde, à se refuser de blesser quelqu’un à qui il tenait réellement pour une fois. Bon, évidement, c’était hors de question qu’il se montre sous ce jour là… il resterait le cruel roi qui aimait insulter et traiter comme une catin les filles qui réellement lui plaisaient. Alors que ses doigts caressaient la peau impeccable de sa sirène, ses lèvres taquinaient son cou et il l’attirait un peu plus contre lui. Il était bien ainsi, dans le fond, il pourrait très bien se contenter de ses rares moments avec elle, il pouvait en profiter et ne pas demander plus…pour l’instant. Toutefois, à chaque fois qu’une douleur violente le blessait, il lui crachait des mots amers et durs, il l’insultait et se moquait de son malheur. Et pourtant, elle lui répliqua avec un ton qu’il connaissait par cœur, qu’aucune femmes ne serait assez bien pour lui…Elle ne disait rien mais il se voyait en elle, assez pour se permettre une moquerie, une cruauté de plus.


    Arielle : Et toi tu le sais très bien qu’aucune femme ne sera jamais assez bien pour toi non plus, Maeda.
    Daisuke : Aucune? ... Hmmm et pourquoi cela hein? ...


    Il s'était penché vers elle, sa toute précieuse, sa muse, son adoration, son Arielle, celle qu'il vénérait sans jamais oser l'avouer. Sa main c'était posée sur la joue de la demoiselle pour la forcer à lui faire face, à le regarder dans les yeux. Ses perles sombres scruttaient les magnifiques joyaux océanique de sa moitié. Il souriait, moqueur, le pouce posé sur son menton. Il la fixait comme s'il la mettait au défi de dire le moindre mot, comme s'il appréciait à l'avance le coup fatal qu'il allait donner à cette petite poupée de porcelaine. Sur ses lèvres tellements désirables se dessinait un sourire des plus joueurs, exactement comme un félin qui jubile en voyant sa proie trembler de peur...sauf qu'Arielle ne tremblait jamais,et c'était cela qui lui plaisant tant.

    Daisuke : Pourquoi Ari-chan? Tu ne crois quand même pas qu'il n'y ait que toi qui me mérite.... Ahahahah, tu n'es quand même pas tombée amoureuse de moi non ?

    Ces mots, ça lui avait fait tellement mal lorsqu'Akane les lui avait dit, alors pourquoi cette fois, il les envoyait à une jeune femme qu'il ne désirait pour rien au monde blesser? Simple. Parce que si réellement, il avait visé juste, il valait mieux qu'elle n'espère rien. Qu'elle ne le montre pas. Sinon, il ne pourrait plus contenir ce sentiment innexplicable qu'elle était la seule à éveiller en lui. Mais en même temps, il aurait tellement aimé, qu'elle lui dise cela, qu'elle lui confirme ce qu'il savait déjà : il n'y avait qu'Arielle pour lui tenir tête, pour le faire céder et pour comprendre toutes les parties les plus détestable de sa personnalité. Il n'y avait qu'elle qui l'acceptait pour ce qu'il était, sans chercher à le changer, jamais. Il était hypocrite, mauvais et perfide, elle le savait mais parfois,elle revenait cogner trois fois à se porter et chercher un peu de réconfort.

    Puis ils en étaient venu au sujet tabou, au sujet qui semblait ouvrir avec violence la plaie béante qui lui servait de coeur. Oui il était jaloux, oui ça le blessait qu'elle l'utilise pour oublier Samuel... et oui, parce qu'il se sentait ainsi, il l'appellait Akane, il se moquait d'elle et il la brisait un peu plus à chaque fois. Il avait remarqué, mais comme un gamin qui ne peut pas avoir le jouet qu'il désire, il était prêt à la casser en morceau pour ne la laisser à personne. Il ne l'avait sans doute pas pleinement remarqué, mais il recommençait à éprouver un attachement excessif et maladif pour quelqu'un. Il s'interdisait toutefois de viser Arielle avec de telles intentions. Pour ce faire, il préférait l'insulter et la repousser, la blesser tellement qu'elle ne reviendrait jamais vers lui. Il était dangereux. Mais hélas, sa réplique sembla piquer la belle blonde qui devint alors en monde furie, elle l'insultait, elle l'accusait de faire pareil, de jouer avec elle, de l'utiliser. Oui, et alors? Il y avait longtemps qu'ils avaient convenus qu'ils n'étaient rien de plus qu'un jouet l'un pour l'autre...Mais alors, pourquoi son jouet s'appellait Arielle, était magnifique et le troublait à ce point en se trouvant dans ses bras, contre lui.

    Arielle : Tu sais que tu es dégueulasse? Oui, Daisuke. Je t’utilise pour oublier Samuel… mais ne vient pas me dire que tu ne fais pas pareil, espèce de crétin! Moi je ne me remettrai jamais avec Samuel parce que…
    Daisuke : Dégueulasse?!?! Tu es milles fois pire espèce de trainée! Si tu ne te remettras jamais avec lui, c'est parce qu'il ne veut pas de toi !! Et il a bien raison! Il n'est peut-être pas si con finalement!

    Arielle : Parce que c’est ainsi! Et toi, au lieu de baver sur les photos d’Akane, va donc la rejoindre une fois pour toutes! Va donc faire ce que tu veux, pour une fois!
    Daisuke : Ce que je veux...


    *C'est toi* Il l'avait regardé se lever et, dans sa furie, il avait fait de même. Il était hors de lui, il ne supportait pas qu'elle l'accuse, qu'elle le blâme alors qu'elle n'était pas mieux. Mais la phrase sur Akane, cet ordre silencieux d'aller la retrouver, un fronça les sourcils et l'aggripa brutalement par le bras. Tellement fort qu'il aurait pu le briser. Mais pour une fois, il retint son geste et deserra son étreinte. Elle lui hurlait de faire ce qu'il voulait, et son corps entier criait que ce qu'il désirait, c'était elle. Elle, ses yeux, sa voix, ses cheveux blonds, son corps, tout, même sa personnalité détestable. Un instant, son regard croisa celui de la jeune femme et il ne vit plus rien. Il l'attrapa par la taille et l'attira contre lui, une main sur sa nuque, mêlée dans ses cheveux pâles. Il inclina son visage et avant qu'elle ait pu réagir, il l'embrassait à pleine bouche, fiévreusement comme s'il allait manquer d'air si ses lèvres quittaient celles de la jeune femme. Pour une fois, c'était Arielle Sullivan qu'il embrassait, et personne d'autre.

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MessageSujet: Re: I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE]   I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE] Icon_minitimeMer 19 Nov - 8:21

    Elle a toutes les caractéristiques d’une sirène : les cheveux longs et soyeux, le corps si parfaitement proportionné, si adorablement sculpté et si jalousé et, pour terminer, ce chant envoûtant. Ce chant manipulateur. Ce chant hypnotisant… Ce chant qui fait qu’elle obtient tout ce qu’elle veut, bien sur, avant de laisser périr le malchanceux qui se trouve dans son chemin. Enfin, oui, elle est pareille qu’une sirène avec n’importe quel homme sauf un. Le seul qui la fait rêver… le seul qui la fait imaginer… le seul qui la fait espérer… mais elle ne cherchera jamais à lui prouver. Pourquoi faire? Pourquoi s’attacher à un homme qui en aime péniblement une autre? Arielle n’en voit aucune logique. Par contre, qu’est-ce qui explique cette jalousie qui l’envahit à chaque fois qu’il s’empare de la taille d’une autre? Qu’est-ce qui pourrait potentiellement expliquer cette rage qui monte en elle à toutes les fois qu’elle le voit draguer une autre pour qu’elle embarque dans le piège? Pourriez-vous expliquer pourquoi est-ce qu’à chaque fois qu’elle l’entend prononcé le prénom d’Akane, elle a une envie hors du commun de commettre un meurtre? Aucune raison n’est valable sauf une mais jamais n’oserait-elle l’avouer. De toute façon, si Arielle désire quelqu’un, elle va l’avoir peu importe les situations. Quand elle veut quelque chose, elle l’obtient. Avec Daisuke c’est différent. Oui, même si elle est envahie de cette envie de l’avoir, elle le repoussera le plus qu’il faut. Serait-elle entrain de développer les mêmes sentiments qu’elle avait pour Samuel? Oui, « avait »… car plus les jours passent, plus Arielle arrive à oublier ce garçon qui habite à des kilomètres de chez elle et ce, même si elle ne le montre pas à Daisuke. Pourquoi? Parce qu’elle aime le voir jaloux, elle aime le voir devenir frustré au nom de Samuel… Peut-être que ça procure un sentiment d’importance à l’égard de la blondinette? Parce que l’idée de perdre Daisuke lui sert le cœur tellement fort que ça procure des larmes aux magnifiques perles de notre Reine. Il était plus qu’un jouet, même si elle refusait de l’admettre… Beaucoup plus, mais Arielle tient trop à son orgueil pour ça. Pourquoi lui dire qu’il est important à ses yeux? Il doit le savoir de toute façon… Inutile de lui révéler ce qu’il sait déjà! Même si ça brûle d’envie de lui dire…

    Jamais accepterait-elle de devenir une « chose ». Déjà qu’elle est le jouet d’un ennui, devenir une chose n’est pas réellement flatteur. De plus, jamais est-ce qu’elle ne lui permettrait de la traiter ainsi, il recevrait une belle claque sur la gueule au lieu d’un tendre baiser. Sans doute serait-il le seul à lui faire naître des sentiments plus forts qu’un simple jeu de séduction et il serait très fortement le dernier. Étrange comment elle se sent face à lui… Elle est devenue ce que Daisuke repousse. Elle est devenue une version de lui qu’il n’aime pas. Elle est devenue attachée. Pourquoi, Dieu, s’est-elle attachée à lui? Qu’a-t-il que les autres n’ont pas? Pourquoi?! Simple. Il est elle et elle est lui. Il la complète. En sa présence, Arielle retrouve la clarté, elle retrouve le soleil, elle retrouve la chaleur. Elle retrouve un sens qu’elle a toujours perdu. La réponse à son « Pourquoi » et le sourire sincère qui n’est jamais apparut à ses lèvres depuis des années. Elle le voulait à elle, elle voulait qu’il ne voit qu’elle, elle voulait qu’il n’embrasse qu’elle et qu’il ne s’abandonne qu’à elle. Mais elle est plus que consciente que ce qu’elle veut de Daisuke, elle ne l’obtiendra jamais. Daisuke restera Daisuke, après tout. Et ce que Daisuke veut d’elle, il ne l’obtiendra jamais. Arielle ne peut être comme cet oiseau mort écrasé aux pieds à Daisuke. Cet oiseau qui s’est fait si cruellement coupé les ailes pour être aux pieds de son maître. Cet oiseau à la liberté disparue… Cette Akane. Être comparé à elle? Elle arracherait une tête. Au moins Arielle a un caractère, elle a une tête sur les épaules et elle ne ferait jamais ce que cette pauvre fille a fait. Elle finit par sortir de ses pensées… Ses pensées étranges. Elle lève les yeux sur les yeux à Daisuke, baisse le regard sur ses lèvres qu’elle meurt d’envie d’embrasser, ce qu’elle fait alors. Un autre baiser. Un de plus, un de moins, quelle importance?

    Daisuke? Le pire tortionnaire qu’Arielle ne peut avoir à ses côtés? Sans doute étais-ce la vérité. Après tout, Arielle apprend quand même du meilleur. On ne peut pas dire, par contre, qu’Arielle torture Daisuke. En quoi?! En faisant la même chose qu’il lui fait? Murmurer le nom d’Akane avec une telle délicatesse lors de leurs soirées ensembles? Prononcé avec tellement d’amour qu’Arielle trouve en elle le moyen de se sentir inférieure quand elle est au sommet de tous. Elle veut qu’il murmure son prénom délicatement comme ça, elle veut que ce pronom murmuré avec amour et avec une passion folle soit le sien. C’est égocentrique penser ça mais Arielle s’en fout d’être égoïste. Même s’il blesse la reine involontairement, elle retrouve toujours le moyen de revenir vers lui. Par contre, il ne doit pas prendre ça pour une habitude. Il le sait très bien qu’elle revient que pour oublier un vide… oublier Samuel. Mais ce n’Est pas pour rien non plus qu’elle revienne le voir sans arrêt. Que même après une dispute tellement forte, elle revient lui cogner ces trois petits coups. Elle n’agit pas ainsi avec ses autres fréquentations. Bon, peut-être avec Kei’ mais moins qu’avec Daisuke. De plus, si Arielle arrive à torturer Daisuke avec ses gémissements – qui manquent clairement de la sincérité – de Samuel, ce serait bien. Elle sait qu’il déteste quand elle gémit le nom d’un autre, elle le sent. Elle le sait de la façon dont il la regarde qu’il aimerait que ce nom soit le sien. Toutefois, elle continuait, comme il continue avec cet autre prénom. Bref, elle n’a aucune idée pourquoi Daisuke s’est sentit si malheureusement blessé, il surprend Arielle par ce changement d’humeur. Enfin, elle n’est pas trop surprise puisqu’il est ainsi depuis plusieurs mois. Pauvre Daisuke, serait-il entrain de perdre de sa splendeur? Il lui dit sèchement qu’aucun homme ne serait bien pour elle, et du même ton, elle lui répond la même chose mais, étrangement, il lui répond… la voix animé par la moquerie et accompagné d’une cruauté que seul lui peut donner. Une méchanceté hors du commun mais Arielle sait que derrière cette méchanceté, derrière cette carapace ce cache un être infiniment seul… infiniment triste.


    DAISUKE – Aucune? ... Hmmm et pourquoi cela hein? ...
    ARIELLE – Tu t’es regardé?... T’es clairement une perte d’énergie.

    Croisant les bras, elle le regardait pendant quelques secondes encore, aucun sourire au visage et que cet air sérieux. Elle tourne la tête, se retenant pour ne pas faire une crise puis fixe la porte au loin. Sans qu’elle puisse faire autrement, il tourne sa tête de force pour qu’elle puisse le regarder. Fronçant ses sourcils, elle le fixe droit dans les yeux, déposant une main sur le poignet à Daisuke pour retirer cette main de sa joue. Elle sait qu’il la défie. Elle sait qu’il veut voir sa réaction et clairement, elle n’a aucune idée de quelle cruauté qui va sortir de ses fines lèvres et, honnêtement, elle a hâte de voir ça. Elle retire la main de Daisuke de son visage et le regarde droit dans les yeux, ce regard noir comme s’il n’avait pas d’âme. Ses yeux aussi noirs que l’encre. Soudain, sa sort. Cette moquerie… Comme si il trouvait ça drôle, tomber en amour. Serait-elle réellement en amour? Non. Impossible… Un peu? Foutaise! Pourquoi tomberait-elle en amour avec un narcissique, égocentrique, manipulateur, violent garçon qui se fout entièrement des sentiments des gens autour de lui?..... Euhm. Bon, peut-être parce qu’elle est pareille? Non, l’amour ce n’est pas pour elle. Elle a essayé… une fois. C’est assez. Mais il faut peut-être avoir une seconde chance…

    DAISUKE - Pourquoi Ari-chan? Tu ne crois quand même pas qu'il n'y ait que toi qui me mérite.... Ahahahah, tu n'es quand même pas tombée amoureuse de moi non ?
    ARIELLE – Pardon?! Moi?! Amoureuse de toi?! Je ne verrais aucune fille tomber en amour avec toi, Maeda-san, pour la simple et bonne raison que tu n’en vaux pas la peine.

    * Si…. Tu en vaux tellement la peine… * Se dit-elle intérieurement et, amèrement, elle s’en veut. Pourquoi pense-t-elle toutes ces choses envers lui? Ces choses incontrôlables. Elle se déteste pour ressentir une telle émotion envers Daisuke, celui à qui le cœur ne sera donner à aucune femme. Elle n’a jamais l’espoir qu’un jour Daisuke lui court dans les bras. Elle n’a jamais l’espoir qu’un jour il lui dit qu’il l’aime. Elle n’a jamais et n’aura jamais l’espoir qu’un jour, elle sera réellement à lui, elle lui appartiendrait. Pourquoi? Elle ne veut pas. Elle ne veut pas causer de la peine à celui qui lui fait tant de bien, même s’il est parfois très sournois. Même si elle aurait tellement détester qu’il lui dise qu’il l’aime.. mais en même temps elle aurait attendu ces mots depuis tellement longtemps. Elle sait que derrière ce Daisuke désagréable se cache une affection infinie pour la sirène, suffit juste de la prouver, quand même.

    C’est un cercle vicieux sans fin… Il la blesse, elle le blesse, il la blesse, elle le blesse et ainsi de suite. Sans arrêt, tout d’une constance sans fin. Ça lui faisait mal que la Reine utilise le roi pour le simple but d’en oublier un autre? Tant mieux. Le mal qu’il lui fait quand il l’appelle Akane, le mal qu’il lui fait quand il l’embrasse en s’imaginant que c’est elle, le mal qu’il lui fait, cette torture, cette douleur, cette blessure qui ne semble jamais vouloir cicatriser, causé par lui et nul autre. Il ose penser que ce que la blondinette fait le blesse? Il ne pense pas aux autres, clairement. Il ne pense pas aux autres puisque sa Majesté ne pense pas aux autres. Simple, non? Cette brûlure en elle continue à grossir, continue à s’amplifier. Ils ont très bien déterminés auparavant qu’ils allaient toujours rester un « jouet » l’un pour l’autre, qu’il n’allait jamais y avoir un attachement émotionnel entre eux et qu’ils étaient là que pour du jeu. Mais on sait tous qu’avec Arielle et Daisuke, « le jeu » se termine bientôt et fait place à une atroce réalité. La réalité d’émotion. Elle s’est promise de ne plus jamais tomber en amour, de le plus jamais donner son cœur à un autre dû à sa mauvaise expérience. Elle préfère insulter, frapper, repousser celui qui réussit à faire fondre son cœur de glace au lieu de lui donner. Elle a tellement envie de lui dire, de lui donner avec confiance. Par contre, elle ne le fait pas pour la simple raison que Daisuke est comme elle : manipulateur excessif. Elle sait qu’il obtient ce qu’il veut, quand il veut et peu importe la manière de l’obtenir. Son cœur, il l’a déjà, sans même qu’elle le sache, sans même qu’elle s’en rende compte. Il prononce le prénom à ne pas prononcer, elle sent sa frustration monter légèrement en elle. Il a le don de la mettre hors d’elle! Elle le fixe et lui dit qu’il l’utilise autant qu’elle l’utilise. Pour réponse, il lui crache son venin, disant qu’elle est une trainée, que Samuel ne veut pas d’elle et qu’il a raison de ne pas vouloir d’elle. Elle réplique d’aller rejoindre Akane et faire ce qu’il veut, sachant bien que Daisuke ne fait jamais ce qu’il a envie de faire. Mais ces paroles ont tellement blessés Arielle, plus qu’aucune autre. Pourquoi?... Car elles proviennent de ses lèvres à lui. Elle n’a jamais eu de misère à lui dire ses sept vérités en face mais maintenant qu’il lui dit ces paroles, bien qu’elles ne soient pas sincères, elle les prend à cœur pour la première fois. Maudite fillette. Elle le fixe encore quelques secondes et se lève rapidement, se retenant pour ne pas lui arracher les yeux.


    DAISUKE – Ce que je veux…
    ARIELLE – T’es vraiment le pire des salauds…

    * Mais t’es MON salaud... * pensa-t-elle, le dos tourné. Elle ne voit plus rien devant elle, ses yeux embrouillés de larmes. Ce qu’elle déteste être sensible des fois. Arielle D. Sullivan, SENSIBLE? Impossible! Non! Parfois, elle ne peut s’en empêcher. Cette insulte dite avec tant de froideur mais en même temps, une affection cachée que seul Daisuke peut retrouver. Impossible de rester de marbre face à un ange. Cet ange essuie rapidement ses magnifiques yeux puis repousse sa chevelure d’or hors de son visage avec une telle grâce que c’est peu dire de l’appeler un Ange. Elle repense à cet acte de brutalité qui lui a fait il y a de cela à peine cinq minutes. Il lui a agrippé le bras avec une violence hors du commun qu’elle en était ébahie. Depuis quand osait-il lui faire du mal?... Elle était prête à quitter la chambre et ne plus jamais revenir… Mais à quoi bon? On sait tous qu’elle reviendrait tôt ou tard… Si ce n’est pas elle, ce serait lui. Elle repense à comment il l’a serré et elle baisse les yeux sur son bras, ayant été marqué par les traces rouges de main qui a serré sa peau blanche et son bras frêle. Elle dépose une main sur son bras et soupire. Elle n’a aucune envie de devenir comme cet oiseau de tout à l’heure, qui se fait brutalement corriger à chaque mauvais gazouillement qu’il fait. Elle venait de se rendre compte qu’il y avait véritablement un oiseau qui chantait à l’extérieur il y a de cela dix minutes. Un chant si apaisant à l’oreille. Hélas, cet oiseau s’est envolé, et maintenant elle réalise que le dortoir est envahit d’un silence glacial. Prenant son courage à deux mains, elle décide de se retourner face à lui, croisant les bras sous sa faible poitrine et elle croise le regard à Daisuke. Sans dire un mot, il n’avait pas besoin, il la regagne. Elle s’avance en même temps que lui, sentant sa taille agrippée par lui et se sentant attirée contre lui, elle dépose ses deux mains sur ses joues pour enfin déposer ses lèvres en un long, somptueux baiser. Pour une des rares fois, elle ne rêve pas que ces lèvres soient celle à Samuel, mais elle est saisie par une réalité plus qu’apaisante alors qu’elle embrasse – pour la rare fois, je répète – Daisuke. Son manipulateur, sa maladie, son ange, sa lumière… Son Daisuke à elle et elle seule. Elle ne semble pas vouloir se détacher de ses lèvres, un baiser qui était sa source vitale, un baiser qui la possédait, l’animait d’une ivresse que même l’alcool ne peut lui procurer. Et honnêtement, si cette ivresse est prête à rester, au diable la sobriété…
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Daisuke Maeda

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MessageSujet: Re: I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE]   I Used To Live Alone Before I Knew You [DAISUKE] Icon_minitimeDim 23 Nov - 22:24

    ARIELLE – Pardon?! Moi?! Amoureuse de toi?! Je ne verrais aucune fille tomber en amour avec toi, Maeda-san, pour la simple et bonne raison que tu n’en vaux pas la peine.
    Tu n’en vaux pas la peine. Ces mots raisonnaient en lui comme si ça avait été dit avec la plus grande cruauté au monde. Normalement, il serait resté indifférent, froid et il n’aurait même pas été affecté par de telles paroles…mais pas cette fois. Son air assuré et fort n’était qu’une illusion et le sourire moqueur qui flottait sur ses lèvres désirables n’était autre qu’une représentation de tout le mal qu’elle lui avait fait en une seule phrase. Il l’observait sans parvenir à expliquer cette douleur qui lui brisait le cœur, cette colère qu’une telle révélation faisait monter en lui…Il aurait voulu la frapper là, maintenant, mais non, il se contentait de chercher la raison d’une telle blessure. Pourquoi? Oh allez savoir, peut-être bien parce que celle qui venait de les prononcer, ces mots violents, était de loin la seule personne pour laquelle il voulait valoir la peine. Il n’y avait jamais eu qu’Arielle, depuis qu’Akane l’avait lâchement trahi, il n’y avait eu que cette étrangère aux cheveux blonds comme le blé pour qui il voulait soulever des montages.

    Il avait beau le nier, ne pas se l’avouer à lui-même, elle avait une valeur unique à ses yeux, alors qu’il endurait sans broncher sa propre souffrance, il aurait voulu qu’elle ne pleure jamais, qu’elle ait toujours le sourire…et égoïstement, il aurait voulu être celui qui la faisait rire…Ironiquement, il lui causait plus de larmes que de rire, il le savait…mais au moins, quand elle partait pour pleurer seule, il savait, que pour un petit moment, il était le centre de son univers. Enfin bref, il voulait compter à ses yeux… Mais visiblement non. Ces mots sortis tout droit de la bouche de la sirène lui avaient fait l’effet d’un coup de poignard. Il fronçait les sourcils et la dévisageait avec un air de « et toi, tu vaux la peine peut-être? Ahaha ». Il avait été le plus cruel des deux, le premier à lui lancer une pierre mais alors qu’elle lui rendait la pareille, il sentait quelque chose se briser en lui. Mais bon, il était trop orgueilleux pour l’avouer et donc, il faisait comme si une telle douleur n’avait jamais existé.

    Daisuke en avait mare de ce petit jeu, autant qu’il n’aurait pu s’en passer. Il la blessait, elle lui rendait la pareille et il avait l’impression que sans meurtrissures qu’elle lui faisait endurer à chacun de leur rencontre, il aurait été incapable de croire qu’elle était réellement venue vers lui et qu’elle reviendrait. Il n’avait toujours pas compris qu’autant lui qu’elle, s’ils se faisaient du mal, c’était pour se laisser des marques indélébiles, des traces qui témoigneraient qu’ils existaient l’un pour l’autre. Elle lui avait ensuite hurlé d’aller retrouver Akane… pourquoi Akane? Il n’avait ni l’envie ni le goût d’aller retrouver cette chipie, il était là, avec une sirène, il aurait été fou d’aller voir ailleurs non? C’Est donc dans un élan de fureur qu’il lui attrapa le poignet pour le serrer très fort. Elle lui ordonnait de faire ce qu’il voulait… Il aurait pu le briser là, mais un choc le frappa : il ne pensait pas du tout à Miss Shiroi à présent, toutes ses pensées étaient fixées sur cette blondinette, sur Arielle… Il l’attrapa et en un instant, il força un baiser sur ses lèvres. Rien de doux, rien de tendre pour une fois, du désir à l’état pur. Oui il était un salaud, oui il était horrible, immonde, mais même en sachant cela, elle restait près de lui… pourquoi, il n’en savait rien et il n’avait pas particulièrement envie de creuser la question. Quelque part, il avait tellement peur qu’elle le quitte et qu’elle ne revienne jamais. Il se demandait s’il n’y aurait jamais une autre Arielle pour venir le sortir, de force, de l’enfer dans lequel il s’enfonçait. Mais… et si il la détruisait, celle là.

    Doucement, il la repoussa, elle était trop proche et il n’avait pas envie, il n’avait envie de rien…enfin si, d’elle. Mais s’il lui disait, si il se laissait aller à cet instant précis, elle ne reviendrait jamais n’est-ce pas? Il la repoussa si loin de lui qu’il ne comprenait pas la raison d’un tel refus, c’était comme si sa tête et son corps étaient en désaccord. Il voulait la serrer si fort qu’elle ne partirait plus jamais et non, il la repoussait. Furieux contre lui-même, il ne dit pas un mot et se dirigea vers la porte sans lui accorder un regard. Il franchit le seuil et décida d’aller se changer les idées plus loin…Il perdait la tête non? Oui sans doute, parce qu’il avait eu envie de lui dire des mots… des mots qu’il ne dirait plus jamais à personne ! « Arielle, Je t………… »
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