Souviens toi ... |PV Daisuke|

[ Attention sujet un peu spécial.
Daisuke et moi avons décidé de faire se souvenir nos personnages.
Les actions que l'on va décrire ne sont donc pas celle du présent mais bien celle du passé.
Enfin je commence avec le présent quand même.]

Son père venait de lui faire une bise et de la quitter, la laissant seule avec l'employée dans cet endroit qui lui était inconnu. Elle regardait autour d'elle, les gens, les murs, l'extérieur, son attention se fixait sur tout à part sur l'employée qu'à priori elle devait écouter. Celle ci lui expliquait les formalités du centre dans les moindres détails, du fonctionnement des chambres à celui du réfectoire, jusqu'à son emploi du temps des cours, ... Beaucoup trop long pour qu'elle puisse s'y concentrer pleinement. Elle ne l'écoutait que d'une oreille pensant tout à fait à autre chose. Comment s'était-elle retrouvée ici ? Était-elle vraiment folle ? Se questionner sur sa propre démence, c'est déjà un signe de lucidité non ? Elle retournait sans cesse ces questions dans sa tête et une seule réponse lui venait à l'esprit : Daisuke. Il était la cause de tout et sans lui, elle aurait coulé des jours heureux au bord de la piscine de sa villa avec deux ou trois garçons à ses côtés pour la couvrir de compliments et de cadeaux. A cause de lui, elle était condamnée à ne plus jamais aimer. Si seulement ce soir là ...

- FLASH BACK -

Belle-Maman - " Akane, on y va. Tes premiers invités arrivent dans une heure soit prête. "

Elle déposa une bise sur la joue de sa belle-fille, du bout des lèvres, oui on enlève pas de fard à joue de mademoiselle Shiroi comme ça. Quant à la princesse, elle finissait de se préparer, apposant la dernière couche de rouge sur ses ongles. Oui comme ça elle était parfaite. Elle se leva s'admirant dans un grand miroir, cette robe était un petit bijou, rouge écarlate tombant sur le sol, quelque chose qui n'était pas court pour une fois, mais la demoiselle ne s'était pas assagie au regard de la vue plaisante qu'offrait le décolté de l'habit sur sa poitrine. La bretelle elle aussi ne tenait pas en place et laissait une de ses épaules nue. Oui parfait pour un quinzième anniversaire. Elle réajusta pour la énième fois le chignon sans défaut qu'elle avait fait faire plus tôt dans la journée et dans lequel étaient plantés plusieurs petites plumes de la même couleur que sa robe. Aaaah, on ne se lasserait pas de la regarder. Elle quitta alors sa chambre, rejoignant le hall pour s'assurer que tout était prêt. Enfin elle n'avait qu'à demander à l'employée qui était chargée de la cérémonie. Elle n'avait pas voulu s'encombrer l'esprit de tous ces préparatifs et ses parents étaient de sortie ce soir, la chose la plus raisonnable à faire avait été de payer quelqu'un pour s'occuper de sa petite fête d'anniversaire. Oh rien de bien spectaculaire ne vous en faites pas, juste un petit apéritf dinatoire entre amis intimes, une centaine environ. Mais mademoiselle Shiroi, vous n'avez pas peur que tout ça fasse "un peu trop " ? Bien sûr que non ! Ce soir elle ne s'était pas entouré de n'importe qui et bien que ses invités fassent partie de la tranche 14 - 20 ans, ils étaient tous héritiers de grande fortune, elle savait s'accompagner.
Elle vérifia une dérnière fois la décoration, parfaite, la petite cérémonie se passerait à la fois dans le hall de sa villa style Renaissance Italienne, mais aussi dans son salon privé, beaucoup plus intimiste et douillet. Pour les plus courageux il y avait toujours la terasse en bord de piscine où étaient installées plusieurs tables, bien que le jardin soit très joli, les nuits de février n'étaient pas encore très chaudes. Une piste de danse ? Pourquoi faire ? C'est démodé de danser et puis dans sa robe elle n'aurait pas été à l'aise. Si elle, ne pouvait pas danser, personne ne le ferait. Bien sûr tout était en harmonie avec sa personne, la pièce était décorée en rouge à l'image de la robe qu'elle portait ce soir là. Pas de noeud ni de ruban ou autre ballon, sa fête ressemblait plus à une soirée mondaine qu'à une boom d'adolescents mais elle s'en fichait, tout comme elle, ses invités avaient toujours baigné dans le luxe. Quant au menu, il n'y figurait que des choses dont elle raffolait. Caviar, Foie gras, ... ce n'était que des petits choses à grignoter mais il y en avait suffisament pour faire un repas complet. Et afin de faire passer tout ça, Champagne ! Elle avait commandé pas mois de 150 bouteilles, après tout, les jeunes ça aiment boire. Enfin l'horloge sonna sept heures, il était temps ...

- - -

3H00
Les invités avaient déjà diminué de moitié, dire qu'Akane pensait faire la fête jusqu'au bout de la nuit c'était raté. La plupart des survivants étaient ivres morts d'où leur impossibilité de partir, elle passait donc la soirée avec les quelques personnes lucides qui restaient et naviguait entre une vingtaine de personnes tout au plus. Même si cela retombé à plat maintenant, tout s'était quand même déroulé comme prévu. Il n'y avait pas eu de conflits, ni de plaintes et le plus important, elle avait été la reine de la soirée et tous les yeux étaient scotchés à elle. On l'avait couverte de présents, bijoux la plupart du temps, sacs, babioles et même sous vêtements coquins. Elle ne pouvait pas imaginer un seul cadeau qu'on ne lui avait pas offert, mais le plus effrayant dans tout ça c'est qu'elle avait remarqué qui lui avait offert quoi et avait retenu le nom de ceux qui étaient venus les mains vide, elle se vengerait pour sur. Tiens en parlant de radin, Daisuke Maeda.
Elle ne lui avait parlé que très peu durant la soirée, dommage puisqu'il figurait en tête de liste de son tableau de chasse, cela faisait un mois ou trois semaines qu'ils se connaissaient, il était venu l'acceuillir en personne après son déménagement. Daisuke avait la réputation d'être le coureur de jupons du lycée et pourtant, même Akane qui n'était pas vraiment une fille difficile, n'avait pas pu goûter au beau brun. Et à en croire les échos sur ses prouesses horizontales, il était délicieux. Là vous vous dites " Mais c'est quoi cette gamine qui a le feu aux fesses ? " Chers lecteurs c'est vous qui êtes dans l'erreur, est-ce un crime de profiter de la vie et de prendre du plaisir quand on est une femme ? Non plus au 21ème siècle.

Akane - " Tout se passe comme tu veux Maeda-sama ? "

Il était assis et elle s'était mise derrière son fauteuil pour pouvoir lui masser les épaules. Il n'y avait plus que quelques personnes dans le salon et de bons amis, cela ne les choquaient pas de voir ces deux là aussi proches.

Elle. Pourquoi c'était toujours si douloureux d'avoir à se remémorer son nom et son visage? Une fois encore, une telle pensée traversait son esprit alors qu'il était étendu sur on lit. Allongé, vêtu uniquement d'un Jeans, il fixait le plafond en soupirant. Il y avait déjà six moi qu'il ne l'avait plus vu, qu'il n'avait plus caressé sa peau impécable, et pourtant, il en mourait d'envie. Envie d'elle? Et puis quoi encore... il la détestait, il la méprisait et il n'avait qu'une envie, la tailler en morceau et faire un feu de joie avec ses membres...mais......elle avait toujours la même emprise sur lui qu'au tout premier jour... non ........que ce soir là ...

~~~ Flash Back ~~~

19:00. La soiré devait commencé à cette heure, la plus jolie de toutes les demoiselles de son lycée fêtait son anniversaire ce soir là...elle aurait quinze ans. Impossible à croire, d'ailleurs il en doutait à chaque fois que son regard sombre passait sur les courbes de la jolie niponne. Il rêvait d'y passer les doigts... mais l'attente forge le caractère dit-on...Ainsi, dans cette optique, et pour éviter de montrer que réellement, il était impatient de la voir, il décida de faire autre chose de sa soiré. Quoi autre chose? ... Ah...on parle de Daisuke Maeda quand même, il passa voir une fille du nom de Mitsuko avec laquelle il passa un bon deux heures de sa vie. Seulement deux heures? Bah ... il n'allait surement pas prendre son temps plus que nécessaire, il s'en fichait royalement qu'elle prenne son pied ou pas en réalité, il voulait seulement que les minutes qui le séparait de sa chose, sa proie, passent plus vite. 21:00. C'était parfait. Laissant endormie une jeune femme dévêtue, il décida de rentrer chez lui prendre une bonne douche et enfiler des vêtements plus convenable : Un veston propre, une chemise chic, le tout dans une coupe à la mode et magnifique, de quoi faire de lui le prince de toutes le dames. Il s'était mis sur son trente et un. Une dernière petite retouche : il s'empare d'une toute petite boite qu'il glissa dans sa poche, ni vu ni connu. Lorsqu'il arriva chez Akane, vers 22:30, la fête battait déjà son plein et elle roucoulait pour une bande d'abrutis. Hmmm, mentalement, il note leur noms et se promis de faire de leur vie un calvaire, c'était la dernière fois qu'on approchait de "sa" chose. Ses suivants eux, ne se risquaient même pas à une telle manoeuvre : il était riche , très riche, et influent, en outre, il pouvait aller jusqu'à faire renvoyer les parents qui bossaient pour son paternel si les fistons se montraient trop familier avec celle qu'il avait mis en tête de son tableau de chasse. Soupirant, il trouva une place sur un fauteuil non loin, histoire de la garder à l'oeil. C'était long, trop long, et il commençait à royalement s'ennuyer.

Le roi n'appréciant pas d'être ainsi ignoré alors qu'il était plus beau que jamais, passait sa soiré à observer la mignonne petite brunette en robe rouge qui allait d'un bord à l'autre de la pièce. Il était limite sur le bord de s'endormir, un verre en main, lorsqu'elle s'approcha de lui, entreprenant un massage de ses épaules. Hmm...il appréciait l'idée de sentir ses mains sur lui et il lui adressa un sourire assuré et séducteur. Le même sourire qu'il réservait à toutes les filles, le genre de sourire provocant et amusé qui indique clairement qu'elle n'est ni la seule, ni la première. Daisuke n'avait jamais eu des agissements bien posé lorsqu'il s'agissait de jeunes femmes, encore moins lorsqu'il n'y avait que son escorte dans les alentours. Profitant d'un mouvement de la jeune fille, il l'attrapa par la taille pour l'assoir sur ses jambes. Un sourire moqueur aux lèvres, il posait déjà un baiser sur sa nuque. Elle sentait bon, comme toujours, elle était parfaite. Ses doigts experts glissaient sur le ventre de la jolie brunette, il était déjà bien proche d'elle, même à cette époque. C'était pas le roi pour autant. À sa question, lui sourit avec moquerie en l'observant d'un regard complice.

Daisuke : ... Hmmm ... j'aurais bien voulu t'attirez dans un coin sombre Shiroi-chan ... Mais je n'en ai plus trop envie... je pourrais donner ton cadeaux à une des filles qui me dévore des yeux non ?

Lui, un monstre d'égoïsme? Oui. Personne ne lui tenait tête, personne n'avait le droit de le ridiculiser ou de l'abandonner dans un fauteuil pendant des heures. Normalement, il serait parti sans un mot, sans une excuse et il lui aurait fait payé son manque de politesse...mais non. Pourquoi? Ah parce que c'était la très belle Akane Shiroi, qu'elle était en demande et qu'il voulait l'attraper avant tous les autres. Il ne faut pas se leurer, depuis qu'il avait posé son regard sur elle, il ne voyait plus les autres, il pensait à elle et, en couchant avec ses groupies, il ne pensait qu'aux belles courbes et au minois angélique de sa démone en robe rouge. Sans lui donner le temps de répliquer, il avait glissé une main sous ses fesses et de l'autre, il soutenait ses jambes, puis il l'avait soulevé devant le regard perplexe de sa troupe de machos. Un regars suffit : ils ne suiveraient pas. Soulevant la jolie brunette, il décida de dénicher un coin sombre. Un escalier menait à l'étage...hmm, de quoi donner des idées aux autres si vraiment, il ne se passait rien. Attrapant sa peste dans ses bras, il avait tout l'élégance du monde. Comment ne pas les trouver magnifique, un couple parfait, élégant, riche, sublime...ils étaient fait l'un pour l'autre.

Daisuke : ... Et si tu me montrais ta chambre pour te faire pardonner?

Sans lui donner le temps de réagir, il l'avait entrainé à l'étage pour finalement la déposer sur le premier lit qu'il trouvait. Énorme comme était la demeure, il devait y avoir plusieurs chambres d'invités. Un regard joueur et il s'approchait d'elle, posant une main sur sa joue, attrappant une mèche sombre qui s'était libérée du chignon maintenant moins impécable. Il lui lança un regard lourd de sous entendu et, prenant place non-chalament sur le matelas, il l'observait comme si vraiment, elle le laissait indifférent.

Daisuke : Hmm .. je me demande si tu mérites ton présent.

La jeune fille massait les épaules de son aîné, délicatement mais assez fermement pour qu'il puisse le sentir. Elle n'avait pas pour
habitude de s'adonner à l'art du massage, généralement c'était elle qui se faisait masser mais pour une première fois elle s'en sortait
pas trop mal, ne Daisuke ? Il lui sourit et elle fit la même chose, même si cela semblait dérisoire ce geste était tout sauf anodin. Son
sourire en disait long sur le fond de ses pensées il était amusé et provoquant à la fois, elle fit mine de ne rien remarquer et s'assit sur
l'accoudoir du siège. Daisuke lui ne voyait pas les choses de cette manière, il passa sa main sur sa taille puis la fit prendre place sur
ses genoux, c'est sûr c'est plus confortable. Elle le regarda alors, toujours avec le même sourire de politesse. Oui ça lui faisait plaisir
de se retrouver assise sur le roi du lycée mais bon, autant garder sa dignité et le cacher. Elle jeta un coup d'oeil a ses amies qui
manifestement avaient l'air déçues et s'en félicita intérieurement, elle adorait susciter la jalouse et l'envie. Les doigts du beau brun
vinrent caresser son ventre et ses lèvres embrasser son cou. Elle ne réagirait pas en public, quoi qui lui fasse. Elle se tourna alors
pour le regarder et à ce moment là, il lui adressa la parole

Daisuke - " Hmmm ... j'aurais bien voulu t'attirer dans un coin sombre Shiroi-chan ... Mais je n'en ai plus trop envie... je pourrais donner ton cadeau à une des filles
qui me dévore des yeux non ? "

La jeune fille haussa les épaules, ne vous détrompez pas ! Bien sûr qu'elle le voulait son cadeau mais elle préférait faire croire à sa
proie qu'il ne lui faisait ni chaud ni froid. Enfin sa phrase la fit quand même réagir, ce n'était pas non plus comme si elle entendait ce
genre de choses tous les jours et à en voir la couleur rose de ses joues, ça la flattait. Elle regarda ailleurs quelques secondes pour se
remettre de ses émotions mais elle n'était pas encore au bout de ses peines. Elle sentit la main de Daisuke glisser subtilement sous
ses fesses, elle ne dit rien pensant qu'il voulait juste être discret mais il se mit à la soulever sans prévenir personne. Elle s'accrocha
alors vivement à sa nuque poussant un petit cri de surprise. Tous les yeux s'étaient désormais tournés vers eux, elle adorait ça, mais
elle, elle ne regardait que son prince charmant. Car oui c'est l'image qu'ils renvoyaient tous les deux, elle avec sa superbe robe rouge
et lui dans son costume haut de gamme. Aaaah, dommage que personne ne puisse prendre en photo ce couple royal.

Daisuke : " Et si tu me montrais ta chambre pour te faire pardonner ? "

Maeda-sama, petit coquin ! Le champagne aurait-il fait effet ? Il ne lui avait jamais semblé aussi entreprenant et aussi direct avec
elle, l'effervescence de la fête y était sûrement pour quelque chose, à moins que ce soit elle qui ne le remarque que maintenant. Elle
se laissa porter, souriant toujours sans dire un mot. Dans ce genre de situation elle préférait rester passive. S'il venait à y avoir un
malentendu, elle ne passerait pas pour une idiote, même si c'était une évidence que Daisuke ne voulait pas simplement jouer aux
Mikados avec elle. Elle s'accrocha fermement à son cou, Daidai avait l'air de bien maîtriser la chose, mais sait-on jamais et s'il décidait
de la lâcher en plein milieu de l'escalier ? O_o Il y a des fous partout vous savez ... Il la portait sans avoir l'air d'avoir la moindre
difficulté, enfin il la déposa sur un lit, sûrement le premier qu'il avait vu. La pièce était sombre, éclairée seulement par le jour que
laissait entrer l'entrebâillement de la porte et la lumière de la lune qui pénétrait l'endroit par la fenêtre. Akane s'allongea
complètement sans même prendre la peine d'ôter ses talons. Quant à lui, il se pencha au dessus d'elle, lui caressa la joue en la fixant
toujours avec ce regard qui en disait long sur ses intentions. Il prit une mèche de ses cheveux entre ses doigts, elle, elle ne le lâchait
pas des yeux, toujours avec ce sourire innocent qui la faisait passer pour une sainte. Se lassant de cette position Daisuke s'allongea à
côté d'elle, sur le dos, ne tournant que sa tête dans sa direction. Elle se mit alors sur le côté, pour pouvoir le regarder entièrement
puis machinalement mit sa main dans ses cheveux.. Si doux.

Daisuke - " Hmm .. je me demande si tu mérites ton présent. "

Du chantage ? Maeda-sama pour qui la prenez vous ? Aussitôt les lèvres de la jeune fille s'étirèrent en un sourire amusé, il pensait
pouvoir dicter les règles du jeu ? Elle se redressa, se mettant à genoux puis releva sa robe jusqu'au milieu de ses cuisses. Elle
enjamba alors le bassin du garçon et se mit à califourchon sur lui en prenant bien soin d'être au dessus de son entrejambe.
Lentement, elle se pencha sur lui, écrasant sa poitrine contre son torse, puis vint poser ses lèvres dans son cou.

Akane - " Je ne suis pas comme toutes les traînés que tu sautes Maeda-sama ... J'espère que tu ne penses pas que profiter des faiblesses des autres est un vice qui t'es
réservé ... "

La demoiselle se redressa alors en caressant le torse du garçon qui pour le moment était encore vêtu. Elle se dégagea finalement
de lui, prenant un air dégagé puis attrapa discrètement sur la table de nuit la clé de la chambre dans laquelle ils se trouvaient. Elle se
dirigea alors vers la sortie, menaçant de le laisser ici puis dos à lui prit la poignée de la porte dans sa main droite.

Akane - " Puisque tu ne comptes pas m'offrir mon cadeau ... "

Alors qu'elle laissait sous entendre qu'elle allait partir, elle ferma finalement la porte et la verrouilla grâce à la clé. Ils se
retrouvèrent alors dans une obscurité quasi totale, seul un rayon de lune éclairait une partie du lit. Cependant elle y voyait
assez pour pouvoir reconnaître la silhouette de Daisuke et c'était le principal.

Akane - " Je vais devoir te l'arracher de force ... "

Un couple parfait, c'est à celà qu'ils faisait penser alors qu'il la soulevait dans ses bras. À les voir ainsi, personne n'oserait poser la main sur la ravissante jeune femme en robe rouge qu'était Akane. Il était évident, du moins pour tous ceux qui respectaient et craignaient le roi de l'école, que cette peste était son terrain de chasse et qu'il casserait les bras de tous ceux qui oseraient les tendre vers elle. Lui, violent ? Manipulateur? Sans un problème...déjà, au long de la soiré, elle avait fait de l'oeil à certains garçons et lui, il passait sans arrêt derrière eux pour leur faire un sourire amusé et provocant, signe que leur vie venait de prendre un tout autre tournant. Ça serait l'enfer dès cet instant...il ne supportait pas que personne d'autre lui pose son regard enflammé et ses mains sur la peste qu'était Akane Shiroi. Elle était sale, c'était une trainée, personne ne le savait mieux que lui, mais naïvement, il avait l'espoir que ça change : elle ne pouvait quand même pas resté indifférente à son charme non? Qui le pourrait, il était beau comme un dieu et il possédait une fortune à faire rougir de honte les plus fortunés de l'école. Il était brillant par dessu le marché...si seulement il avait eu un meilleur tempérament. Soulevant ce petit bout de femme, plutôt bien roulée pour ses quinze ans, il se dirigea vers l'escalier sous les regards envieux de la population féminine. Tout le monde savait qu'il l'aurait, qu'il finirait par en faire sa reine, de cette garce, mais chacune espérait secrètement qu'il change d'avis et de cible...Oh mais pourquoi? Ils étaient parfaits ensemble et, autant elle adorait attirer les regards, autant attiser la jalousie des autres mecs pour l'avoir elle, serrée contre son torse le comblait. Il la soutenait en observant vers le bas, quelle belle vue... magnifique décolleté, il lui ferait remarqué plus tard. Il grimpa les escaliers et dénicha une pièce libre où il entra avec elle.

Il avait à peine mis les pieds dans cette pièce que déjà, elle était grimpée sur lui pour se moquer de ses manières. Il en avait profité pour passer ses mains sur les cuisses de la jeune niponne. Bah quoi...ils n'allaient quand même pas jouer aux échecs non...et puis, elle était là, à l'aguicher, il n'allait quand même pas rester indifférent? En plus, il y avait quelque chose chez elle, dans sa façon de bouger, de se moquer, dans son regard pétillant de mépris et de moquerie qui le rendait complètement fou. Elle s'était penchée pour embrasser son cou et il du faire des efforts surhumains pour contenir un frisson...Elle savait y faire. Ses mains se glissèrent aventureusement plus haut, remontant cette merveille de tissu rouge qui, bien que plutôt indescente, était encore trop présente à son gout. Elle lui murmura quelque paroles qui le firent sourire. Il savait qu'elle était manipulatrice, que c'était une démone et qu'elle était une version de lui au féminin...mais autant il connaissait tout cela, il était tombé dans ses filets même s'il le niait corps et âme. Son regard sombre ne la quittait pas. Elle ne pouvait pas le savoir, évidement, elle devait prendre cela pour une pure intention de séduction...mais non, il n'avait pas l'habitude de regarder les filles dans les yeux, ni même d'attendre un mois à jouer au chat et à la souris avant de conclure...alors pour elle, pourquoi pour cette petite peste, il aurait attendu toute sa vie. En se redressant un peu, sans bouger ses mains, il avait des adbos en béton après tout, il posa un baisé sur sa machoiresi parfaite et lui répondit sans aucune politesse. Ça avait toujours été ainsi, des insultes... quelques mots doux et un couple seulement en apparence... Il ne s'en souvenait que trop bien...Et oui, c'est un souvenir après tout hein!

Daisuke : .. .Oh je sais bien que tu n'es pas comme "elles" .... tu es la pire des trainée Akane Shiroi.

Oh que de mots doux... il ne la négligeait jamais côté insultes. Elle c'était levée pour aller vérouiller la porte, qu'importe, même si elle l'enfermait ici, il n'était pas sans ressources, ses copains viendraient le tirer de là... Jouant l'indifférent, il l'avait laissé s'approcher de la porte et restait étendu à observer le plafond. Ce n'était certainement pas une méthode pour qu'il lui offre son cadeau...après tout, il pouvait vraiment l'offrir à une autre de ses groupies...Mais la petite fortune qu'il avait dépensé aurait difficilement pu convenir pour une autre fille. Finalement, elle s'enferma, avec lui. Un sourire satisfait apparu sur ses traits, il avait gagné cette manche. En la voyant près de a porte, il s'approcha d'elle très lentement et s'approcha d'elle. Sa main passa sur le bras si pâle de sa compagne, il l'éffleurait du bout des doigts pour se glisser derrière elle. Une main caressa son épaule distraitement alors que l'autre fouillait dans sa poche à la chercher de la petite boite qu'il y avait glissé plus tôt. Tout en l'ouvrant, il souleva avec mille précotion les quelques mèches qui s'étaient échappées du chignon de la demoiselle pour passer autour de son cou un collier. Une véritable merveille qui scintillait au clair de lune : une chaine très mince, très simple mais faite entièrement d'argent et de minuscules diamant. Elle avait du couter une fortune...non, vu la façon dont elle épousait à la perfection son cou magnifique, elle avait du être faite sur demande et couter deux fois le prix...De quoi vendre un bras mais ça valait la peine. Ses lèvres aventureuses se posèrent sur la nuque de la demoiselle alors que ses mains se glissaient sur sa taille, histoire de la retourner. Un sourire aux lèvres, il l'observait comme si vraiment, c'était une stupidité comme cadeau... même si ça valait plus que tout ce qu'elle avait reçu réuni.

Daisuke : ... C'est à ton goût au moins? ...Je peux toujours le reprendre dans le cas contraire.

Il lui lança un sourire moqueur, Daisuke adorait se payer sa tête, il adorait la voir devenir furieuse et serrer ses adorables petits poings. Il arrivait rarement à lui faire perdre tout contrôle...mais dieu qu'il aimait que cela arrivait. Sa petite princesse, sa petite égoïste en robe rouge. Doucement, sa main glissa sur la joue de la demoiselle et il emprisonna son visage entre ses mains avant de s'incliner vers elle et de poser un baiser sur ses lèvres. C'était stupide, il avait embrassé des dizaines de filles avant, alors pourquoi cette fois, un long frisson l'avait traversé et il sentait son estomac se nouer. Lui, nerveux? Jamais, il ne le montrerait pas, il faisait preuve d'un assurance parfaite mais de beaucoup plus de douceur qu'à l'habitude. Il aurait pu la casser mais il désirer préserver ce minois d'ange, se l'approprier et ne plus jamais la laisser partir. Il caressa doucement son dos en l'attirant plus près pour un langoureux baiser. Tant pis si elle protestait, ce soir, elle était entre ses mains et il ne comptait plus la laisser partir...jamais.

Daisuke ... Doit-on t'apprendre les bonnes manières ? Il l'avait insulté, carrément, ça ne la vexa pas mais la choqua. Après tout il disait la vérité mais jamais un homme ne lui avait parlé comme ça, surtout s'il désirait se retrouver dans son lit. La meilleure façon de draguer ce n'était pas insulter sa proie, mais au contraire la couvrir de compliments, ne ? En tout cas, on avait toujours séduit Akane de cette façon là. Étrangement le fait qu'il la traite de garce lui donna encore plus envie de coucher avec lui ce soir là. Il l'a voyait comme elle était et malgré cela voulait toujours d'elle. Et puis quand même cela faisait un mois que ces deux là se tournaient autour, il était temps de passer à autre chose, vous ne croyiez pas ? Elle s'enferma donc avec lui dans cette chambre qui serait leur sanctuaire pour la nuit, ou du moins le temps de leurs ébats. Oui ils feraient l'amour, elle en était certaine, elle faisait preuve de beaucoup trop d'assurance mais à quoi bon nier les évidences ? Cela ne pouvait pas se passer autrement. Debout dos à lui, elle ne bougeait pas, attendant qu'il fasse le premier pas ce qu'il ne tarda pas à faire. Il se plaça derrière elle posant une main sur son épaule. Il était manifestement préoccupé par quelque chose d'autre puisque ses caresses étaient machinales, voir même ennuyantes. Alors Meada-sama, tu es troublé ? C'est ce qu'elle pensait sur le coup, lui qui se ventait de ses exploits au lit perdait à présent toute sa dextérité face aux choses sérieuses. Mais à peine allait-elle lui faire remarquer qu'il lui passa quelque chose autour du cou. Une chaîne vraisemblablement. Elle baissa la tête pour voir le bijou, elle n'y voyait pas grand chose mais pouvait le voir scintiller, il brillait c'était le principal ! Elle sourit alors, sincèrement pour une fois. Elle ne pensait pas que c'était ça le cadeau dont Daisuke parlait, elle croyait qu'il allait lui offrir une nuit d'amour ou un truc du genre. Enfin ça c'état bien mieux ! Elle se laissa embrasser dans le cou sans protester et se retourna lorsque Daisuke le lui demanda implicetement. Là ... La visibilé était meilleure et elle pouvait à présent admirer la merveille qu'elle portait au cou. C'était en argent et ça brillait, Daisuke avait misé dans le mille. La chaîne devait couter une petit fortune, mais bien loin d'imaginer le prix, elle garda le bénéfice du doute en se disant que ça ne devait être que 0.1% de l'argent de poche mensuel du beau brun.

Daisuke - " C'est à ton goût au moins ? ...Je peux toujours le reprendre dans le cas contraire. "

La jeune fille se mit à sourire pour répondre à sa question, elle hocha la tête en signe d'affirmation. Elle était contente que le roi du lycée lui ait offert un bijou, après tout à combien de personnes il faisait des cadeaux ? Lui, la regardait en souriant, se moquant presque d'elle, comme si pour lui cette chose ne signifiait rien et qu'il aurait pu offrir cette babiole à la première venue. Il blessa son égo et soudain son sourire disparu. Oui il l'avait mise de mauvaise humeur maintenant en la faisant passer pour n'importe qui, elle le regarda en fronçant les sourcils, ce qui ne signifiait rien de bon pour la suite de la soirée. Je ne suis pas n'importe qui, je suis Akane Shiroi ! Voilà ce qu'elle avait envie de lui crier, mais comme pour faire taire cette rage silencieuse, il prit son visage entre ses mains et déposa sur ses lèvres un doux baiser. Ce fut le vide total dans son esprit. Comment un baiser pouvait-il la troubler autant ? Elle n'était pas la première fille qu'il avait embrassé et encore moins la dernière et pourtant elle se sentait unique, pendue à ses lèvres. Il reserra l'étreinte, la jeune fille colla entièrement son corps contre celui du garçon. Elle avait envie de pleurer tellement ce contact était bon, il était simple mais dans ses bras elle avait l'impression de lui appartenir et étrangement qu'il ne désirait qu'elle. Enfin ça c'était dans sa tête parce qu' à l'extérieur impossible de deviner ce à quoi elle pensait. Elle recula un moment son visage pour le regarder dans les yeux puis captura une nouvelle fois ses lèvres. Elle voulait lui montrer que de cette façon, qu'elle aussi avait envie de ce baiser et qu'elle ne faisait pas que subir le désir du roi. Il était doux sans être non plus soumis, ses gestes étaient tendres mais assurés, elle comprenait maintenant pourquoi toutes les filles étaient à ses pieds, il était le fantasme de toute femme. Un coup de foudre ? Vous voulez rire ! Jamais Akane Shiroi ne s'abaisserait à aimer, et pourtant ce soir là, contre son insu, il avait touché son coeur.

Akane - " Daisuke ... "

C'était la première fois qu'elle l'appellait de cette manière, mais maintenant ils étaient assez intimes pour qu'elle se le permette non ? Elle n'avait rien de spécial à lui dire mais juste avait voulu essayer, pour voir comment ça faisait. Et puis ça ne rendait que la scène que plus belle, lui donnant un côté un peu romancé. Toujours avec délicatesse, elle approfondissa le baiser, imposant maintenant sa langue en plus de ses lèvres. Cette douceur lui plaisait, la mettait à l'aise et elle espérait de tout coeur que Daisuke ne gâche pas tout. Elle posa délicatement ses mains sur son torse et le poussa lentement, enfin elle ne le poussait pas mais lui faisait comprendre que maintenant elle était prête. Elle quitta ses lèvres pour venir embrasser sa machoire puis ensuite balader ses lèvres dans son cou. Un suçon ? Elle aurait pu, c'est ce qu'elle faisait généralement pour marquer symboliquement ses proies, mais là, elle préférait ne pas abîmer une seule parcelle du corps parfait de son futur amant. Elle se contenta de lécher sagement la peau du beau brun. Ses mains quant à elle avaient quitté son torse pour s'attaquer à présent à la chemise qu'elle déboutonnait lentement.

Akane - " Fais moi l'amour ... "

[Pardon pour le délais xD Je l'ai fais long pour me faire pardonner]

Daisuke avait passé autour du cou de la demoiselle un bijou dont la valeur était assez importante. Quoi ? Le roi s’abaissait à faire un cadeau qui plus est, d’une valeur inestimable, à une jeune fille? Des tonnes de femmes se seraient damnées pour avoir le droit à un tel traitement, jamais il n’offrait de cadeau, au maximum, il pouvait amener une fleur si vraiment, la fille lui plaisait et que c’était son anniversaire, rien à avoir avec la parure spécialement choisie pour Akane qu’il venait de passer autour de son cou si fin. Ses doigts avaient caressés la peau si pâle et si désirable de ses épaules dénudées : la cascade de diamant chic n’aurait pu aller à personne d’autre…elle était faite pour ce cou, pour cette femme… Il avait longuement hésité avant de lui faire un cadeau pareil : ça pouvait être mal interprété et ça pouvait donner coup à sa réputation, imaginez qu’on sache qu’il avait été dingue d’une fille au point de réellement, lui offrir quelque chose du fond du cœur et qui plus est, d’une grande valeur. Enfin, il avait longtemps pesé le pour et le contre et il avait faire taire sa conscience en se persuadant que le présent était seulement une façon d’être poli et advenant pour la tête d’une fille aussi importante que Shiroi-chan. C’est hors de question qu’il admette qu’elle lui plaisait…Lui plaire, non, il était bien loin du compte, il en était fou, elle l’obsédait et tout chez elle lui donnait envie de bénir le ciel pour l’avoir mis sur sa route. Imaginez donc que le Don Juan qu’il était avait même eu la pensée folle de réellement s’investir dans une relation exclusive… avec elle. Mais cette idée était refoulée au plus profond de lui-même alors qu’il l’observait, elle avait sourit, signe qu’il avait visé juste et que ça lui plaisait. Il aurait pu s’en réjouir : son sourire était sincère et c’était de loin la plus belle chose qu’il eut vu depuis des lustres…mais non, il la piqua d’un commentaire acerbe et froid, comme si ça ne faisait aucune importance pour lui que ce soit elle qui le porte… Crétin, tu voulais vraiment d’une autre fille… non surement pas, ton cœur bat à toute vitesse…Ah chut conscience.

Pour éviter toute protestation de la part de la petite tornade brune, il posa une main sur sa joue et une autre sur sa taille avant de l’attirer contre lui pour lui offrir un doux et passionné baiser. Il avait voulu lui demander, depuis déjà un mois, d’être sa petite amie. Mais comment formulait-on ces mots là? Il n’avait jamais eu à se poser la question puisqu’il n’avait jamais voulu appartenir à quelqu’un… il n’avait jamais voulu s’encombrer du fardeau que pouvait être une autre personne… il n’avait jamais voulu posséder quelqu’un plus certainement qu’il la désirait, elle. Sous ses doigts, il pouvait sentir le corps plus que désirable de la jolie nipponne s’approcher du sien, se coller entièrement contre lui comme s’il avait toujours été destiné à cet usage. Évidement, contre qui voudrait-elle se blottir? C’était une fille sensée, elle savait reconnaître le plus beau mâle de la planète quand elle l’avait dans sa chambre… Daisuke sentait son cœur se débattre et il savait que ce n’était pas du au désir. Oui, elle lui plaisait, mais il y avait plus, il avait toujours l’impression de devoir l’impressionné, la charmer, il avait l’impression avec elle, d’être complètement minable et indigne de sa personne. Une telle révélation le troublait et l’attirait, il ne saurait dire quel sentiment était le plus fort. De savoir qu’elle lui rendait son baisé et qu’en plus, elle y mettait du sien, voilà qui le rendait heureux à un point inimaginable. Il glissa une main sur la joue de la demoiselle, attirant son visage contre le sien pour l’embrasser à pleine bouche, puisqu’elle était d’accord, à quoi bon se retenir? Sa main libre se glissait sur la cuisse de la demoiselle en se faufilant sous sa robe. Il était pervers ne l’oublions pas, c’était déjà un jeune homme peine d’énergie et de libido à seize ans… Ah vie cruelle…Alors qu’il relâchait ses lèvres, pour respirer sans arriver à conclure si c’était en l’embrassant ou en se reculant qu’il pouvait enfin prendre de l’air, elle s’adressa à lui…

« Daisuke ». C’était stupide, vraiment idiot de sa part, mais son cœur fit un bon dans sa poitrine sous l’impact. Il n’avait pas d’amis, il n’avait que des esclaves et tous s’adressaient à lui en tant que « Maeda-sama ». Même ses conquêtes, c’était sous ce nom qu’elles étaient autorisés à s’adresser à lui, personne ne l’appelait plus Daisuke… personne sauf ses parents, et encore, c’était toujours de façon très polie et impersonnelle… Pourquoi ça sonnait si bien tout à coup, d’avoir une petite nipponne pour prononcer son nom d’une voix douce et mélodieuse? Du bout des doigts, il caressait sa joue si parfaite en l’observant de son regard noisette. Il la couvait de tellement de tendresse que même pour lui, l’évidence était là. Il en était fou. Et puis, tout le monde le disait non, ils étaient faits l’un pour l’autre : riches, beaux, populaires, ils feraient un duo d’enfer…ce n’était pas une idée stupide non, pas du tout…Il cherchait les mots, il cherchait quoi dire en se rapprochant d’elle un peu plus. Il posa un baisé sur sa joue, sur sa tempe avec un sourire amusé aux lèvres. Il semblait vouloir découvrir tous ses traits si beaux soient-ils du bout des lèvres. Il se pencha à son oreille, respirant l’odeur de ses longs cheveux qui s’échappaient du chignon, la soirée était presque terminée…Il était bien là, il n’aurait voulu bouger pour rien au monde…Il aurait du… il aurait du à cet instant partir et se taper une groupie, sa vie n’aurait jamais chaviré et il ne se serait jamais senti aussi misérable qu’il était, deux ans plus tard, allongé dans sa chambre à Niban…Mais non, il avait pris une voix douce et caressante, une voix rauque et suave pour lui murmurer à l’oreille le seul mot qui faisait battre son cœur. Ainsi au moins, elle ne verrait pas le sourire presque…amoureux, qui ornait ses lèvres.

Daisuke : … Akane……..

Ça sonnait tellement bien…Il sourit et lui offrit un nouveau baiser avant qu’elle ne décide de s’attaquer à son cou. Dès qu’elle l’effleura, on aurait dit un choc électrique qui parcourait sa colonne vertébrale, il frissonna autant qu’il était possible si bien qu’il opta pour fermer les yeux en laissant passer un petit soupir. Quand même, il ne devait pas le montrer. Ses mains s’étaient posées sur les hanches de la demoiselle et l’une d’elle attaquait son épaule pour faire doucement mais surement, glisser la bretelle de sa robe. Un jour ce bout de tissus ne l’empêchait plus d’atteindre cette peau douce et délicieuse. Il avait l’habitude, ce cher Daisuke, de retirer une robe…ainsi il n’avait pas nécessairement besoin de regarder…mais c’était Akane, il voulait profiter au maximum de ce qu’il avait sous les yeux. Lorsqu’il eut dénudé ses épaules, il passa une main dans ses cheveux pour soutenir sa nuque. Pas question de lui montrer qu’elle lui faisait perdre la tête, il était plus fort que cela, il valait mieux que ça… Tout en se ressaisissant, il reprit son sourire moqueur et joueur : il avait besoin de se persuader qu’il était en contrôle, que c’était lui qui menait la danse et que ses barrières étaient toujours en place. Elle était mignonne là, devant lui, pathétique dans son envie, dans son désir…Il tentait de se faire croire qu’elle était la seule à le désirer à ce point…mais c’était bien normal, nous parlons ici de Daisuke Maeda hein…l’homme parfait…dans le genre salaud. Il n’allait pas lui laisser la tâcher si facile, même si elle était presque obscène avec ses cheveux en bataille, ses lèvres humides de lui avoir trop léché le cou … et sa robe qui lui dévoilait la moitié du buste parce qu’il avait commencé à lui retirer… Elle était craquante et horrible… une parfaite petite trainée, elle aurait fait fureur dans un film porno. La fixant de ses yeux sombres, il prit une voix assurée pour cacher le trouble qu’elle faisait naître chez lui…la voir comme ça… il l’avait toujours su et en même temps, il aurait voulu être le seul à avoir le droit de l’observer dans cet état, le seul qu’elle supplie ainsi … mais il savait qu’il n’était ni le premier, ni le dernier…Il devait se venger, cette jalousie ne pouvait pas venir que de lui.

Daisuke : … Tu es au moins vingtième à me le demander ce soir…d'ailleurs plusieurs étaient plus attirantes que toi ...mais parce que tu es visiblement une catin d’expérience…… tu as une longueur d’avance… …

Pourquoi était-il si méchant soudainement? Pourquoi vouloir la briser, elle s’offrait à lui, c’était ce qu’il avait toujours désiré non? L’avoir là, devant lui, suppliante, tremblante et à peine vêtue… la voir devant sa petite personne prête à tout faire pour qu’il l’amène au septième ciel …Oh mais Daisuke n’allait pas la laisser s’en tirer aussi facilement. Il allait l’humilier, la faire payer pour l’affront qu’elle lui avait fait. Il avait quand même attendu toute la soirée en la voyant draguer la totalité des hommes présents. Il n’était pas patient, il était plutôt du genre à attendre mais à cruellement se venger par la suite…Et il savait, en même temps, qu’elle n’avait pas trop le choix…Si elle sortait de cette chambre sans que rien ne soit arrivé, il pourrait dire qu’elle le dégoutait, il pouvait la briser…Car oui, elle était populaire, mais il était le roi de l’école et sa parole avait plus d’impact… il était respecté, adulé et il avait une longueur d’avance en manipulation…Elle aurait du y penser en bas .. c’était clair de toute façon, que ça allait finir à l’horizontale… Il l’observait avec un sourire moqueur en se penchant vers elle une main sur sa taille, l’autre occupée descendre un peu plus cette robe rouge qui le gênait tant… Près de son visage, il lui murmura des paroles certes touchantes quand on en comprend le sens, mais tellement impolie, méprisantes et cruelles qu’on pouvait aussi les prendre mal …

Daisuke : … Mais comme tu es une trainée d’expérience, le genre de fille qui couche avec tout ce qui passe parce qu’elle est trop méprisable et insupportable pour être réellement aimée de quiconque… pour tes quinze ans je te donne la chance de coucher avec ton petit ami pour une fois.

Oh mais quelle belle façon de demander à quelqu’un d’être sa copine…Daisuke tu aurais pu faire mieux !! Oui il aurait pu, mais il était jaloux et il était incapable d’être réellement gentil et tendre…ce n’était tout simplement pas dans ses gênes. Blâmez ses géniteurs!

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