The Love We Make Is Give And It's Take, So Let's Play. [KEI' <3]

Le soleil pénétrait dans la chambre de la Reine ce matin-là. Le soleil lui caresse la peau de sa chaleur apaisante, une chaleur qui se fait légèrement moins forte à l’arrivée de l’automne. Arielle déteste l’automne… C’est la saison après l’été. Si elle avait créée les saisons, elle en aurait créée qu’une : L’été. On aime tous la chaleur, non? Ah.. Sans oublier le printemps. Le printemps c’est si beau… Voir les fleurs bourgeonner, le soleil qui commence à nous réchauffer après les vastes dégâts de l’hiver. Qui aime l’hiver?! Certainement pas sa Majesté. L’hiver c’est déprimant… Sauf noël, où la première neige est appréciée. Bref! On s’éloigne du sujet, là. Allongée sur le dos, sur son lit douillet, la Reine dort paisiblement jusqu’à ce que le soleil brille dans sa chambre. Paresseusement, elle ouvre les yeux et balaye la chambre de son regard endormi. Gémissant de mécontentement, elle se tourne sur le ventre, enfuie sa jolie tête dans son oreiller et puis tente de se redormir. Peine perdue, elle n’y arrive pas. Grognant, elle se tourne sur le dos, regardant son horloge sur sa table de chevet non loin d’elle. 09 : 47 marquait son réveil matin. Bon, finalement il fallait bien qu’elle se réveille un jour. Par contre, ce matin elle avait la flemme de sortir de son lit… Comme si le monde était trop froid pour elle. Elle prend sa couverture et la porte par dessus sa tête, comme pour se cacher de quelque chose : le monde. Encore endormie, elle tente de se souvenir ce qu’elle a fait la soirée d’avant mais sans succès. Sans doutes une autre soirée passée dans un bar à faire la fête… Elle doit sérieusement se reprendre en main! Chaque fois qu’elle se promet que « c’est la dernière, cette fois-ci! J’arrête! », elle n’y arrive misérablement pas. Retirant sa couverture de sa tête, manque d’oxygène, elle regarde son plafond terne, voir même le fixe. Elle pousse un profond soupire alors qu’elle se redresse paresseusement de son lit, ses cheveux soyeux lui retombant sur les épaules, les boucles dansant légèrement. Déposant les deux pieds sur le plancher, elle les retire rapidement et les enfuie sous ses draps en libérant un léger cri. Le plancher était aussi froid que de la glace… Qui a eu la brillante idée de faire des planchers de marbre? L’imbécile… Prenant sa couverture, elle la passe sur les épaules comme pour se couvrir et dépose ses pieds sur le plancher glacial. Du bout de ses petits pieds, la poupée cours rapidement jusqu’à la salle de bain pour s’y embarrer.

Laissant tomber sa couverture sur le sol, elle se regarde dans le miroir, s’examinant. Vêtue d’un T-shirt volé à Daisuke lors d’une soirée qu’elle a passée avec lui quelques soirs auparavant, elle se tourne de côté et serre le t-shirt à son ventre. La reine a le ventre tellement plat que c’est à peine si on peu lui prendre de la peau. Mais même là, elle trouve le moyen de murmurer « Je suis tellement grosse » lors de cet examen matinal. Baissant les yeux sur ses cuisses, fermes, sans aucun signe de cellulite et encore moins de graisse, elle affiche un air dégoûté au visage. On a tous nos complexes… Surtout les filles. « J’aime pas mes cuisses » « J’aime pas mes bras » « J’aime pas mon nez » « J’aime pas mes seins » et sans continue sans arrêt. Arielle, elle, se trouve grosse. Autant les cuisses que le ventre, même si les gens lui disent sans arrêt le contraire, elle n’écoute rien, malheureusement. Bref, retirant le t-shirt, elle le dépose non loin de sa couverture puis se retrouve en petite tenue. Faisant couler son bain, plus précisément l’eau chaude que l’eau froide, elle part la douche et retire le peu de vêtements qui lui restent sur le dos puis se glisse rapidement sous l’eau chaude. Il fait tellement froid dans son dortoir, c’est incroyable. Même si le chauffage est allumé, on dirait que ça n’a aucun effet sur la blondinette, qui a toujours froid. Sous l’eau, elle pousse un soupire d’aise. Ce qu’elle adore la chaleur! Fermant les yeux, elle passe une main dans ses cheveux d’or lorsque l’eau coule sur son corps digne d’un mannequin, caressant ses courbes et glissant le long de ce corps délicat, frêle. L’eau chaude qui lui tape délicatement la peau lui procure un sentiment de relaxation intense, s’abandonnant totalement à cette chaleur et à ce sentiment de relaxation. L’eau chaude qui coule de la pomme de douche crée une vapeur qui envahit la salle de bain. Après avoir terminé, Arielle sort délicatement de la douche puis s’enroule d’une serviette blanche. La mission maintenant : sortir pour aller dans sa chambre. Rho lala.. Il fait si froid en dehors de la salle de bain. Elle prend sa couverture, l’enroule autour d’elle – même si la couverture risque d’être vraiment mouillée – et elle cours rapidement jusque dans sa chambre, fermant la porte derrière elle – au cas où Momoko serait présente et qu’elle ouvre la porte sans cogner lorsqu’Arielle serait entrain de se changer – et colle son dos contre la porte. S’avançant maintenant vers son miroir, elle prend une brosse à cheveux et se peigne péniblement, les cheveux bourrés de nœuds. Elle aime ses cheveux! Mais les démêler c’est tellement pénible. Bref. Quoi faire aujourd’hui?... Tiens, elle a de l’argent à dépenser! Pourquoi pas une nouvelle paire de souliers…?

Après s’être soigneusement préparée – on ne sait jamais qui on pourrait croiser sur la rue – elle se regarde une dernière fois dans le miroir de sa chambre, un air satisfait au visage, un sourire satisfait orne également ses lèvres minces. Portant des pantalons serrés mettant en valeur ses belles courbes, elle paire ces pantalons avec de jolies bottes en cuir bourgogne et un chandail blanc. Par dessus le tout, un manteau de cashmere bleu foncé, un foulard et son sac à main. Prête, elle quitte son dortoir, laissant une note à sa Momoko d’amour. Marchant sur la rue, la tête bien haute, la posture bien droite, on dirait que la rue lui appartenait. Ses cheveux dorés brillent aux éclats sous les rayons du soleil, les boucles sautillant à chaque pas que la Reine fait. S’arrêtant devant un petit café, elle y entre, s’y commandant un petit café. Sortant du lieu, elle croise quelques personnes qu’elle connaît au centre de réadaptation. En fait, tout le monde la connaît au centre… Écoutant la conversation des filles sans aucun intérêt, Arielle s’excuse froidement, leur disant qu’elle a des choses à faire. Par contre, en se retournant, elle fonce brusquement sur quelqu’un, créant un gros dégât sur le trottoir. Heureusement pour elle, le café échappé n’a pas atteint ses bottes ni même ses vêtements, ceux de celui sur lequel elle a foncé par exemple, on ne peut en dire ainsi. Le café a fait une belle marque sur les pantalons du jeune homme ainsi que ses beaux souliers. Furieuse à l’idée d’avoir perdu son bon capuccino, elle fronce les sourcils et fixe l’accusé d’un regard meurtrier. Au lieu de s’excuser, sa majesté opte pour l’autre option… Oh la,la… Arielle!

ARIELLE – Non mais on t’a jamais appris à regarder devant toi?! Une chance que le café ne m’a pas atteint parce que là, petit homme, je t’aurais arraché ta petite tête!

Plus elle le regarde, plus elle semble l’avoir déjà vue. Vous savez, cette impression de « Déjà-vu » qui reste gravé dans notre mémoire mais on ne sait plus vraiment d’où? Elle recule et puis le regarde de haut en bas, dédaigneuse. Se souvenant vaguement de son visage, tout ce qu’elle peut dire pour l’instant c’est qu’ils se sont déjà croisé au centre, sans doutes… Mais plus elle le regarde droit dans les yeux, plus elle se souvient que leur rencontre était beaucoup plus « amicale » que celle qu’ils ont aujourd’hui. Et en un Flashback, elle revoit leur rencontre et se souvient comme si c’était hier…

FLASHBACK

ARIELLE – Mon dortoir n’est pas vraiment loin d’ici, que dis-tu de déménager la fête chez moi?
KEISUKE – Avec plaisir, j’espère vraiment que ce n’est pas loin…
ARIELLE – Ne t’inquiète pas…

Collés, ils quittent le bar et « la fête » se termine chez la blondinette, dans son lit. Là où elle a retrouvé le mystérieux boxer qui traînait au coin de sa chambre le lendemain matin.

FIN FLASHBACK

Surprise, elle tourne le regard sur les autres passants puis elle prend son air hautaine comme à son habitude. Donc, elle croise les bras, prend son air « je m’en fout » et elle regarde Keisuke du coin de l’œil pour finalement le regarder en face. Sans un sourire aux lèvres, pour l’instant en tout cas, elle le regarde attendant qu’il parle. Clairement, elle va faire les premiers pas puisqu’il ne semble pas se souvenir de qui elle est. Elle roule les yeux d’ennui et elle hausse les épaules.

ARIELLE – Tes sous-vêtements sont encore chez moi, de un. De deux : tu me dois un autre café… J’ai soif. Je te paierai une autre paire de pantalon… Tu ne vas pas te promener sur la rue vêtu comme ça, en tout cas.

Arielle, Arielle… Au moins tu es assez gentille pour lui payer une autre paire de pantalon. Après tout, il n’est pas laid, même vraiment très mignon… Passer la journée avec lui ne serait pas une mauvaise chose, elle se sentirait moins seule aussi.

Inutile de préciser qu'encore une fois, Keisuke n'avait pas trainé au lit ce matin, toujours le premier levé du dortoir, il faisait en sorte de ne pas réveiller ses colloc's, lui qui pourtant, se contrefiche toujours de déranger ou pas les autres, comme quoi, il lui arrive aussi d'avoir un temps soit peu de sympathie, mais que personne ne s'y habitue, ce n'est comme ca que le matin, et encore, ce n'est pas journalier, disons simplement que se prendre la tête au réveil n'est pas une chose que recherche à faire notre cher nippon, d'autant plus que pour lui, le réveil, c'est sacré, et rien de tel qu'une embrouille si tôt pour lui flinguer son humeur pour le restant de la journée, alors déjà qu'il n'est pas du genre très cool d'ordinaire, inutile de préciser que ce sont les autres qui en pâtissent 8D Lui personnellement, à part se sentir plus énervé que d'hab, ça ne lui change pas trop.

C'est donc aussi discret qu'un chat (comparaison mal choisie quand on sait que le jeune homme n'aime pas ces félins XD) qu'il traversa la chambre encore non éclairée, essayant tant bien que mal de ne pas pércuter tout ce qui pourrait se trouver sur son chemin, et comme s'il pouvait voir la nuit, il parvint jusqu'à son armoire, de laquelle il tira des vêtements au hasard, oh mais pas de panique, il sait très bien comment sont ranger ses fringues, il savait donc par avance qu'il ne sortirai pas un ensemble déparayé. Direction la porte cette fois ci, afin de filer à la salle de bain, parce que bien commencer une journée, c'est la commencer propre et frais.

Relooking dans la salle de bain donc, Kei' en sortit quelques minutes plus tard, habillé d'une chemise noir non rentrée dans son jeans large, un petit air rebel en plus sur son allure de bad boy adorable, puis le voilà prêt à aller se remplir l'estomac. Pas spécialement un grand mangeur, il se contente du strict nécessaire, afin de s'assurer de ne pas entendre son estomac le rappeler à l'ordre dans les heures qui suivent. Ah que ces rituels quotidiens l'aggaçent, toujours la même rengaine jusqu'à ce qu'il sorte prendre l'air dans la cour du centre, meilleur moment de la journée que de se croire seul au monde, vu l'heure bien trop matinale pour les autres, c'est donc ainsi que notre charmant Japonais franchit la porte d'entrée, finalement décidé à sortir de cet endroit, et oui, grâce à une bonne conduite, notre cher délinquant avait eu droit à une autorisation spéciale pour aller au delà de l'enceinte, le veinard 8D Tellement facile d'embobiner ces espèces de profs ô combien naïfs.

Ainsi, vagabondant dans les rues, c'est avec l'idée d'aller prendre un petit cappuccino juste à l'angle là bas que Kei s'y rendit, histoire de se mélanger un peu au commun des mortels, et observer les gens, ça lui changeait un peu de celles de tous ces chers camarades, il fallait l'avouer. Malheureusement pour Keisuke, il n'y avait visiblement pas moyen d'aller prendre un café tranquillement dans cette ville, toujours quelqu'un pour ne pas regarder où il va et ensuite percuté un pauvre citoyen Japonais innocent, la pércuteuse ayant en plus de ça le culot de vouloir lui faire porter le chapeau, qu'elle est mignonne <3 C'est en la regardant à peine, un sourcil arqué, que le jeune nippon la scruta, qu'il aimait ça, tomber sur de fortes personnalités.

& c'est encore plus interloqué qu'il l'observa, uhm, elle semblait le connaître, ou du moins, l'avoir déjà vu, pour Kei cependant, c'était un peu plus confus, lui aussi avait cette impression de moment de déjà vu, et puis, une fille non Asiatique qui n'est pas inconnu du jeune homme, il ne pouvait pas l'avoir totalement oublié, il n'en connaissait que deux à vrai dire alors forcément, ça limitait les possibilités et pour se souvenir de cette fille là, il fallait qu'il trifouille dans sa mémoire, il y a de cela environ une semaine. Cette fameuse soirée, alcool quand tu nous tiens, tu nous fais faire de sacrées conneries, qu'on ne regrette pas forcément je te l'accorde, car si sa mémoire ne lui faisait pas faux bon, il avait passé un agréable moment en la ravissante compagnie de cette jeune blonde.

Kei baissa la tête, constatant en soufflant que ses vêtements n'avaient pas été épargnés par le brevage de la demoiselle qui reprit la parole aussitôt, ne laissant pas à Keisuke le temps d'en placer une, oh mais quelle froideur en plus de ca, Kami-sama, il savait les choisir ses conquêtes <3

« Uhm... Aline, non, Arielle, c'est bien ça ? »

Lui payer un autre pantalon ? Voyons voyons, ce n'est pas comme s'il n'en avait qu'un seul dans sa garde robe, et puis, il pouvait aller s'en acheter un dans la boutique juste là, il n'était pas à un jeans près, bien que la proposition de la demoiselle était certainement faite de bon coeur 8D.

« Gardes les, ça te fera un souvenir » Fit-il comme si c'était un cadeau de valeur « Ou tu pourrai m'accompagner dans ma chambre, le temps que je me change et que je te refile mon pantalon à nettoyer, après tout c'est ton café que j'ai reçu sur moi, et puis concernant le café, ils en font du très bon au centre, je t'en paierai un là bas »

Il n'avait pas l'intention non plus de se faire dicter quoi que ce soit par cette ravissante jeune femme, bien qu'il ne s'était montré arrogant de manière douce dans l'unique but de lui montrer que lui aussi, savait se montrer peu sympathique, alors elle n'était pas obligé de se comporter ainsi avec lui. Ah les femmes j'vous jure ='p.

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